Dans la nuit du 28 au 29 avril 2024 au Kenya, au moins une cinquantaine de personnes sont mortes dans l’effondrement d’un barrage à Maï Mahiu, dans le comté de Nakuru, à une centaine de kilomètres au Nord de Nairobi.
Les fortes pluies de cette nuit-là ont provoqué le débordement du bassin et la destruction de la digue.
À Ngueiya, un village en aval du barrage, c’est un paysage de désolation, avec une énorme coulée de boue, bordée d’arbres arrachés et de rochers qui ont roulé depuis la montagne. Il y a même un 4X4 perché dans des branchages.
Aussi il faut noter que les équipes de secours qui s’activent ont en réalité déjà perdu espoir de retrouver des rescapés, mais continuent d’exhumer des corps de la boue.
Ce n’est pas la première fois que le comté de Nakuru est le théâtre d’un tel accident : en 2018, déjà, l’effondrement du barrage de Solait avait fait près d’une cinquantaine de victimes. Le scénario était assez similaire : de fortes pluies avaient provoqué débordement puis destruction.
Plus tôt, ce lundi, le ministre de l’Intérieur a annoncé que tous les barrages du pays allaient subir une inspection dans les 24 heures. Car, les pluies continuent et de violents orages sont attendus. Pour cela la rentrée scolaire prévue aujourd’hui a été repoussée d’une semaine.
Fallone CHABI-BONI