(Le président d’honneur de la Fcbe met au service de la paix et du développement, son expérience)
A la 2ème session ordinaire de l’année 2023 le samedi passé à Parakou placée sous le thème ”Relever le défi de la remobilisation” le président d’honneur du parti la Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Alassane Soumanou Djimba dit Gatéri a abordé plusieurs domaines dans son intervention très remarquée et très pertinente.
Certes, on le connait la dense mais une fois encore, il marqué les esprits par son expérience en déclarant que « la politique ne suffit pas pour comprendre la politique. Elle a besoin de l’histoire, de la géographie, de la culture et surtout de l’économie ». Un véritable cours de politique dans lequel il s’est appliqué en grand défenseur de la paix et du développement afin que son auditoire puisse mieux appréhender la quintessence de cette problématique qui s’avère nécessaire.
En effet, après avoir fait il y a quelques semaines un plaidoyer pour les libérations des prisonniers politiques et le retour des exilés, il revient une fois encore et dans un franc-parler pour faire toucher du doigt d’autres réalités du quotidien aux militants Fcbe et au-delà à la population béninoise. Selon lui, il faut faire face aux problèmes de l’heure. « La priorité aujourd’hui dans notre pays, c’est d’œuvrer pour que nous puissions faire face aux problèmes de l’heure. Les problèmes de l’heure, c’est de lutter contre la maladie, la misère et la pauvreté.’’
Tribun hors pair et connu pour son ton véridique lorsqu’il aborde les sujets de société, le président Soumanou Djimba Gatéri, ne s’est pas empêché pour se livrer à un cours de politique pour une Nation à aborder du point de vue historique, géographique, culturel et économique, et ce en démontrant que la vérité est ailleurs comme avec le problème de l’immigration.
Tout en reconnaissant que l’espoir est permis, le président d’honneur du parti Fcbe trouve que le gouvernement doit revoir sa politique et corriger cet échec sur plusieurs plans afin que les Béninois puissent se sentir épaulés par leur pays, le gouvernement Talon. Et c’est pour cette raison que la FCBE en tant que force politique du pays qui a son mot à dire, s’est donné pour mission au cours de cette 2ème session ordinaire de redonner au parti ses lettres de noblesse, et faire comprendre que la politique ne suffit pas pour comprendre la politique. Et l’ancien ministre d’Etat a été plus précis et pédagogue afin que son message passe pour que la donne change au sujet de l’immigration, de la limitation des naissances et de l’emploi des jeunes au Bénin.
Le chemin de l’immigration n’est pas une mauvaise chose, fait-il remarquer bien que ça soit à cause de la misère et du chômage. Pour lui, il faut revoir notre coopération avec les pays la Tunisie, la Libye et l’Italie afin que nos immigrants soient mieux traités et respectés dans ces pays. Et il n’a pas manqué de montrer le chemin à suive au gouvernement de la rupture. Et pourquoi pas une rencontre internationale sur la question. « Nous comptons dans notre pays des refugiés qui sont venus rester dans notre pays. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas la paix chez eux. Nous avons la paix chez nous. Mais nos militants et nos gens sortent. Il n’est pas question de les obliger à revenir. Il est question d’encadrer l’immigration, de les aider et de se faire respecter au niveau des villes d’accueil » A-t-il dit.
Abordant le sujet de la limitation des naissances, « ce n’est pas une priorité pour le peuple béninois. Et le vocabulaire a été mal choisi. Nous préférons le planning familial, l’espacement de naissances qu’à la limitation des naissances. » A ce niveau, il a balayé du revers de la main cette option pour ne pas suivre les politiques calquées de la Fmi des années 90 qui n’ont apporté que misère et désolation au sein des communautés. Elles ont tout simplement montré leur limite avec la descente aux enfers constatée dans les pays africains. Selon Gatéri, ‘’Nous ne voulons plus des expériences à l’image du Fmi qui nous conseillait de limiter les recruter des agents, qui nous conseillait les départs volontaires. Mais nous avons échoué. Donc, ce n’est pas une bonne chose…’’
Du pur Gatéri ! L’homme qui se bonifie avec le temps et qui devient une grande bibliothèque à fréquenter tout moment. En effet, Véritablement, Alassane Soumanou Djimba, révèle une fois la richesse de la Fcbe qui au-delà de la promotion de la paix et loin de toute situation pouvant mettre à mal la cohésion sociale, est toujours soucieuse du bien-être des populations. L’homme qui porte le parti prouve, si besoin en est encore, que de leur position, ils ont des propositions importantes pour le gouvernement de la rupture en vue du mieux-être des Béninois où qu’ils soient, au Bénin ou à l’extérieur du fait par l’immigration.
Il s’est réjoui de l’engagement, de résilience des militants Fcbe, pour avoir compris avant les autres que ‘’gérer l’échec, c’est se préparer pour la victoire, pour avoir compris que le chemin de l’échec peut conduire effectivement à la victoire’’. ‘’Nous ne voulons pas rester les bras croisés et ne pas avoir notre mot à dire. Nous préférons que nos militants comprennent que pour vivre ensemble, on a besoin de la paix.
Maintenant, il reste à savoir si le gouvernement Talon va piocher dans cette sagesse du président d’honneur de la Fcbe pour le bonheur des populations. En tout cas, ce ne sont que bonnes propositions faites par Gatéri !