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Politique

La Résistance fait un bilan à mi-parcours de la conquête ratée du pouvoir :  » C’est celui qui nous a arraché Tawès qui nous a tués « 

(Il ne doit pas avoir d’assises politiques avec des éléments qui voulaient renverser le régime)

La Résistance avait deux objectifs. Chiper le pouvoir à Talon au motif que le poste de président était vaquant du fait de leur non-entendement artificiel et intéressé de l’implication de la révision de la constitution.

Ou, à défaut, rendre impossible la tenue des élections pour obliger Patrice Talon à des assises politiques qui vont aboutir à une transition à laquelle va s’inviter royalement Boni Yayi comme ancien président encore en forme et apte à diriger une transition.

Puis cet intermède politique va aboutir à une nouvelle recomposition de l’équipe dirigeante du Bénin avec le retour en force, de tous les exilés.

Voilà le schéma tracé par les acteurs principaux des événements des 06, 07, 08 et 09 avril dernier. Aussi, tous les moyens étaient-ils bons pour aboutir à l’un quelconque des deux objectifs.

Mais c’était sans compter avec la soumission totale, sans faille, de l’armée à la constitution, à la Nation et à l’État avec à sa tête son commandant en chef, le président Patrice Talon.

Mais entre-temps, des hommes clés du dispositif Talon avaient déjà pris langue avec le colonel Pascal Tawès, pion majeur du volet armé du dispositif de la Résistance.

Rassuré que la Nation ne voulait rien d’autre que de corriger les petites irrégularités qui enrhumaient son attachement au drapeau national, le champion des stratèges des coups d’État, n’a pas hésité à honorer son statut de militaire ayant prêté serment pour servir la Nation.

Appuyé aussi par la sincérité du président de la République qui l’a reçu et a donné des instructions dans le sens de ce qu’il reprochait à son traitement, l’officier supérieur de l’armée béninoise, a, par son départ du schéma de la Résistance, créé un grand vide que le temps imparti pour attaquer, ne pouvait plus combler.

C’est le premier couac insurmontable auquel fit face le plan de la Résistance. Puis les éléments de services de renseignements avaient eux aussi du matériel et une avance considérable sur l’organisation des assaillants.

Arrestations de sommations des têtes de pont. Mise en déroute des éléments armés qui n’en pouvaient plus pour penser à l’assaut de Cotonou. Tout était finement disposé pour étouffer dans l’œuf, le déroulement initial du schéma des RÉSISTANTS pour prendre le pouvoir ou, tout au moins contraindre Patrice Talon à une table de négociation afin de lui imposer une transition qui aboutira à coup sûr, au démantèlement total de la Rupture.

Les anciennes vidéos des tensions en Côte d’Ivoire avaient même été bien visionnées par les RÉSISTANTS et leur Guillaume Soro, préparé. Seulement que Dieu était béninois et on peut aujourd’hui vivre dans un pays en construction sans grands dégâts de conflits.

Il n’aura donc pas d’assises politiques sans que toutes les personnes impliquées dans cette tentative de déstabilisation de notre pays, n’aient répondu devant la justice, de leur forfait.

Aboubakar TAKOU

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