Contrairement aux autres secteurs d’activités qui subissent des réformes pour être au service de nos compatriotes, le secteur des assurances pour des raisons que personne ne maîtrise, échappe dangereusement au programme du chantre de la Rupture.
Tout se passe comme au bon vieux temps où les assurances sont une vache à lait, un commerce presque de drogue, au profit des seigneurs des finances. Les clients eux n’existent juste que pour cotiser. Impossible de profiter de leurs souscriptions en cas de sinistres. Tout est fait pour que les clients sinistrés soient confrontés à une montagne infranchissable de procédures qui finiront par les décourager à continuer d’espérer quelque dédommagement.
C’est dans ces conditions de trou noir pour les clients que le gouvernement presque complice du crime, est venu y greffer ses taxes comme si le client n’avait de droit que de servir de vache à lait aux expatriés de ce secteur.
En dehors des publicités mensongères, les sociétés d’assurance opérant au Bénin comme des sangsues, n’apportent rien de concret à la vie du citoyen béninois pourtant soumis à la pire des escroqueries de la sous-région.
Pas de fondation en leur nom. Pas même d’œuvres caritatives au profit des enfants. Bref, rien que la complicité avec les gouvernants à travers la police pour obliger les usagers de la route à être à jour, à souscrire à une police d’assurance sans garantie d’accompagnement en cas de sinistre. Les cas sont légions que les sociétés d’assurance opérant au Bénin se foutent de leurs clients sans craindre personne, pas même le président Talon en qui elles semblent trouver le meilleur complice pour faire saigner à blanc, leurs clients.
Elles se considèrent tout simplement en terrain conquis.
Tel est le visage de l’assurance au Bénin. Votre journal prépare actuellement une descente dans cet enfer doré qui enrichit les opérateurs au détriment de la population meurtrie et sans défense.
À suivre!