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Politique

Libération des prisonniers, retour des exilés et développement de Parakou et environs : LA PREUVE QUE LA MÉTHODE YAYI EST INEFFICACE, DÉSUÈTE ET INUTILE

(Le président Talon lui aussi doit en tenir compte pour aider ses lieutenants en ouvrant plus son cœur)

En stratégie, il faut toujours tenir compte du moment, des exigences du terrain pour accommoder sa tactique à la réalité.

Le président Boni Yayi à la lumière de ses agissements, méthodes, n’est plus d’actualité. Il ne pourra plus régler un problème de cette jeunesse. Sauf à confondre ruse inutile et revancharde à l’intelligence pratique qui vise à atteindre un résultat salvateur, Yayi n’est plus la solution.

Les grands diplômés ne font pas les grands intellectuels ou les grands esprits. Le docteur et président Yayi aurait été intelligent qu’il n’allait pas accédé à la requête de son collègue Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, de laisser revenir au pays, son adversaire Patrice Talon. Ses ministres plus lucides lui avaient suggéré à ce moment-là d’accepter la proposition du président Ouattara mais de lui ajouter qu’il le fera juste après les élections présidentielles. Mais il était passé outre. Se basant sur son arithmétique de Fcbe+Rb+Prd qui donnerait 75%de l’électorat, il avait voulu assouvir une vengeance inutile mais risquée. Il voulait laisser venir compétir le candidat Talon pour le plumer du reste de sa fortune. Mais au lieu de trouver une formule de candidature qui valide son calcul de 75% de l’électorat, il avait placé dans les starting-blocks, « le Yovo ». Conséquences : c’est le vrai « Yovo » à la peau noire qui s’est adjugé le Graal.

Cette leçon aurait suffi à un homme intelligent pour comprendre que l’heure n’est plus à rêver de quelque ruse pour indisposer celui qui préside aux destinées du pays.

Pour quelqu’un qui a dit vouloir se consacrer à la Bible et à une vie pastorale, le président Yayi n’avait plus à tenter quoi que ce soit d’autre que de se faire oublier et laisser ses amis dans un autre New deal avec le propriétaire de la FARINE.

Rachidi Gbadamassi l’a dit et redit mille fois, rêver d’être impacté par le PAG revient d’abord à reconnaître que c’est le PROPRIÉTAIRE DE LA FARINE QUI A LA PÂTE. Et il faut faire l’âne pour avoir le foin.

Il faut mettre le président Talon devant le fait accompli. Il faut au moins lui faire croire qu’il est aimé ou accepté dans le Septentrion pour retenir son attention. Étant président de tout un pays à construire, il lui est loisible de choisir où il veut pour implanter des infrastructures. Il peut bien choisir Ouidah ou Abomey comme c’est d’ailleurs le cas, au détriment de Gogounou ou Kouandé. Tout est à construire et le temps passe. Personne n’avait refusé à Yayi de mépriser Tchaorou et Parakou. Ce n’est donc pas aujourd’hui qu’il est à la touche qui va dire aimer ces deux localités. Il en avait la chance de le faire pendant 10 ans.

C’est pourquoi il faut souligner que l’attitude inutilement vengeresse du président Yayi à souhaiter que ses lieutenants se rebellent contre le président Talon, n’est pas en train d’arranger les choses.

Après l’incarcération de la candidate du parti Les Démocrates, Reckya Madougou, de Joël Aïvo et consorts, le président Yayi devrait savoir que ses propres couilles sont maintenant entre les mains de l’adversaire et qu’il faut donc réellement négocier que de ruser et faire du bruit.

Mais Yayi ne veut pas faire preuve d’intelligence. Il veut agir juste pour son moral et son égo. Il faut embêter le président Talon même si au finish, cela ne rapportera rien à ses soutiens.

Sinon à quoi servent ses sorties, son discours qui visent à enrober les ressentis légitimes des populations dans un faux espoir?

C’est vrai que la Commune de Parakou élargie à la huitième circonscription électorale a suivi Yayi pour s’octroyer des représentants à l’Assemblée nationale. Malheureusement, on note au bilan que cela n’est pas en train de régler les problèmes soulevés.

Le PAG traine toujours à prendre d’assaut cette partie du Bénin. La fille de Parakou, Reckya Madougou malgré les conclusions du Gtda, l’instrument des Nations Unies, est toujours gardée à Missérété. Si Yayi refuse de reconnaître les réalités de l’heure, il revient maintenant à la jeunesse béninoise en général et particulièrement celle du Septentrion de lui montrer le chemin de la stratégie productive. Il va falloir revenir à la réalité, la méthode proposée par les cadres lucides de l’heure.

Rachidi Gbadamassi, Charles Toko et même des éléments de l’opposition constructive qui ont compris que ce n’est pas en se braquant inutilement contre le président Talon qu’ils vont faire le bonheur de leurs militants.

Yayi doit maintenant changer de fusil d’épaule à défaut de renouer avec la sagesse de l’heure.

Son parachutage à la tête du parti LD comme s’il n’y a plus de gens capables au sein de ce parti, s’est avéré comme une grosse erreur.

À plus de 73 ans, Yayi qui ne sera plus candidat à une élection présidentielle, devrait travailler à préparer un vrai candidat capable de jouer les cartes de l’intelligence contre la machine de Talon qui n’attend en réalité que d’être rassurée pour être divisée.

Les récentes sorties de Yayi destinées à briser le moral au président Talon, n’apportent rien de concret que et braquer et avertir celui qui détient les vraies manettes du pays à mieux se préparer.

Voilà qui relance la question de ce que cherche réellement l’opposition au régime de la Rupture. Exister juste pour irriter le président Talon ou travailler à conquérir le pouvoir d’Etat ?

Mais le président Talon a encore le beau rôle à jouer. Il suffit qu’il lance ses lieutenants sur le terrain avec un brin d’amour pour les localités que Yayi croit faire passer pour délaissées et le tour est joué. Les Béninois n’attendent maintenant que la petite attention paternelle du président pour le hisser au rang de L’INOUBLIABLE. Pour cela, il faut juste que le président Talon se montre un peu plus altruiste. Qu’il embrasse résolument le SOCIAL. Qu’il diminue son aversion contre la presse privée béninoise. Qu’il devienne un bon papa. C’est encore possible.

Aboubakar TAKOU

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