Mis à part ses relations très poussées avec un politique béninois vivant à l’extérieur, l’officier de police à la retraite, Louis-Philippe Houndégnon, avait en projet avec Kémi Séba, sous la houlette d’une ancienne candidate à la présidentielle, la création d’un parti politique. Kémi Séba craignant d’affronter la justice béninoise dans l’affaire Makoko. Nom du juriste béninois qui l’a assigné devant le tribunal de Cotonou pour donner les preuves de ses allégations contre le Bénin qu’il traitait d’abriter des légionnaires français de peau noire pour assassiner le président Tiani, il a été convenu que ce soit Houndégnon qui prenne la tête de cette formation politique.
D’après les calculs du policier à la retraite, Kémi Séba qui lui a garanti un gros financement russo-AES, non seulement, il deviendra riche, mais aussi, il pourra se venger copieusement du président Talon dont il rêve de la chute avant la fin de son mandat.
Mais la chance ne fut pas de leur côté. Houndégnon a trébuché avant même d’avoir donné naissance à son bébé panafricaniste pour « sauver » les Béninois. On ne s’amuse pas à raconter des bobards, à créer un trouble à l’ordre public sous le couvert d’une démocratie qu’on bafoue allègrement dans la prise de ses positions. Le Bénin ayant des lois et une justice dont le rôle est aussi d’assurer la quiétude de la Nation, force doit rester à la loi. Placé sous mandat de dépôt, Houndégnon devra maintenant répondre de ses menaces à peine voilées contre son ennemi de l’heure, le président Patrice Talon.
Aboubakar TAKOU