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Politique

Loyauté et respect des statuts du parti ou rien : AYADJI TOUJOURS COLLÉ À LA DISCIPLINE, NETTOIE LA MAISON

Le Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (Moele-Bénin), sous la férule du Dr Jacques Ayadji, vient de donner une leçon magistrale en matière de discipline politique. Deux décisions tombées comme des couperets illustrent la fermeté du parti : la révocation de Koffi Jean KOTO de ses fonctions de Coordonnateur communal de Tori-Bossito et la suspension provisoire d’Augustin Serge CODJA de toutes les instances du parti.
La décision n°004/2025 du 04 août 2025 est sans appel : Koffi Jean KOTO est relevé de ses fonctions pour « manquements graves » et « déloyauté envers les principes fondateurs du parti ». Pire, sa tentative de démission, signifiée le 17 juillet 2025 (après la date limite du 11 juillet), a été rejetée en vertu de l’article 10 des statuts. Résultat ? Il reste membre contre son gré jusqu’aux élections de janvier 2026, mais sans aucun poste.

La différence de traitement est frappante : ceux qui ont démissionné avant le 11 juillet 2025 n’ont pas subi de sanctions. Mais pour KOTO, qui a cru pouvoir jouer avec les règles, la sanction est immédiate. Le message est clair : Moele-Bénin n’est pas un parti où l’on entre et sort par opportunisme.

Dans la même journée, la décision n°005/2025 frappe Augustin Serge CODJA, suspendu pour « manquements graves et déloyauté ». Lui aussi devra rester dans le parti jusqu’aux élections, mais interdit de toute activité politique au nom de Moele-Bénin.

Ces sanctions rappellent une évidence : adhérer à un parti sans maîtriser ses statuts, c’est se tirer une balle dans le pied. Les textes de Moele-Bénin sont stricts :

  • Aucune démission n’est acceptée dans les 6 mois avant une élection.
  • Aucun membre ne peut quitter le parti avant un an d’ancienneté.

Pourtant, certains cadres, avides de positions électorales ailleurs, ont cru pouvoir contourner ces règles. Erreur fatale. Non seulement leurs démissions ont été rejetées, mais en plus, ils ont perdu leurs postes et leur crédibilité.
Le parti lance un avertissement à tous ceux qui pensent pouvoir utiliser Moele-Bénin comme un tremplin : « On n’adhère pas à un parti pour être élu, mais pour servir ses idéaux. » Les textes interdisent d’ailleurs aux partis de recruter des démissionnaires avant la proclamation des résultats. Ceux qui tenteront le coup, risquent de se brûler les ailes.

Avec ces décisions, Moele-Bénin envoie un signal fort : la rigueur, l’intelligence politique et la loyauté priment sur les ambitions individuelles. Dr Ayadji montre qu’il tient les rênes d’un parti structuré, où l’on ne badine pas avec les règles. Aux prochains imprudents, mieux vaut lire les statuts avant d’agir… sous peine de se retrouver suspendus, révoqués, et coincés dans un parti qu’ils voulaient quitter.

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Aboubakar TAKOU

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