Déférant à la requête du ministre des sports, Oswald Homeky dans sa lettre N°0567/MSP/DC/SGM/DISSE/SA du 06 octobre 2021 au maire de Bopa lui demandant de mettre à la disposition de son ministère, un domaine de cinq hectares (05 ha) au moins, de forme régulière, pour la construction d’un stade omnisports, le conseil communal de Bopa, non sans difficultés, a finalement, après comparaison, retenu le site de Lobogo.
Un choix collégial puisque le maire avait tout fait, tout manigancé pour faire plaisir à ses maîtres Up de Bopa, Mathurin Nago et autres, en choisissant le site à polémique de Bopa.
Mais la majorité des conseillers avait réagi et retenu pour le bien de toute la commune, le site approprié et apte de l’arrondissement de Lobogo. Choix qui a été finalement transmis au ministre des Sports.
Mais dans les coulisses, les ennemis de Bopa, tapis dans l’administration et qui ne voient en l’arrondissement de Lobogo, juste qu’un grenier électoral dont il faut s’en servir pour se faire élire, font pression sur le ministre Oswald Homeky pour qu’il rejette le choix démocratique du conseil communal au profit des caciques de l’Up, parti dont le ministre lui-même est issu.
Le régime Talon, se faisant appeler Rupture, a mis fin aux situations de deux poids deux mesures. Lobogo ne devrait donc pas s’inquiéter. Mais il se fait dans ce cas de figure que le ministre Homeky est du parti dont les défenseurs impénitents du choix exclusif du maire Up, sont issus.
Conséquence, le ministre n’aura pas de décision propre à lui suivant le délibéré du conseil communal au sujet de l’implantation de cette infrastructure communautaire. Malheureusement pour le conseil communal et l’arrondissement de Lobogo, c’est le ministre Up, Oswald Homeky qui a aussi le dernier mot du fait de son pouvoir discrétionnaire sur le choix.
Seulement que le site litigieux de Bopa déjà soumis à un relief trop accidenté coûterait une fortune aux prévisions du ministre des finances Romuald Wadagni, à l’implantation de cette infrastructure.
C’est pourquoi il est appelé et attendu du ministre des sports, qu’il fasse diligence pour faire comprendre à ses maîtres politiques la nécessité de rester dans un contexte de réduction de coût pour une bonne infrastructure et surtout pour coller à l’esprit de démocratie qui régit les délibérations au sein des conseils communaux.
Le président Talon ne demande pas plus pour faire mentir les claquements de bec des cigognes pour qui nous sommes au Bénin sous Talon, dans une grosse dictature à ciel ouvert.
Affaire à suivre.