Ce jeudi 25 avril, à Cotonou, démarrent les travaux du colloque sur le code électoral qu’organisent les amis de l’Église catholique, ses aumôniers, sous la bannière de la Conférence épiscopale du Bénin (CEB).
L’éléphant annoncé pour ce jour arrive avec les quatre pattes cassées, car non seulement les diversions sont trop au sein des organisateurs mais aussi il y a les défections qui se sont multipliées entachant du coup la qualité de cette rencontre. Une rencontre dont l’objectif visé continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive parce que non avenu et surtout arrivant comme un cheveu dans la soupe.
Et pour cause, ce colloque des chrétiens sur le code électoral devrait-il encore se tenir ? Pourquoi maintenant ? Pour quel but quand on sait que l’objet de débat a été voté, validé par la Cour constitutionnelle suite au contrôle de constitutionnalité et promulgué par le président Patrice Talon ? Autrement dit, l’Église catholique est très en retard et son projet n’est pas pour renforcer les défenses de la paix. Car comme on le disait dans nos précédentes publications, c’est maintenant que le haricot est cuit, servi pour être mangé, qu’elle veut ajouter la quantité de sel, de piment, et même de moutarde pour l’assaisonner.
Donc, ce n’est pas le rôle qui est attendu aujourd’hui de la CEB qui voit ses invités de l’Union islamique du Bénin et des religions endogènes lui refiler sa patate chaude pour ne pas être comptable de quoi que ce soit. Ce qui est attendu de l’Église catholique, c’est la sensibilisation pour que les défenses de la paix soient renforcées aussi bien par les mouvanciers que par les opposants.
Voilà qui est dit. Œuvrons à renforcer les actes visant à renforcer la paix et la concorde pour un vivre-ensemble malgré nos obédiences politiques.
AY