Là où un homme doit mourir, il s’y rend toute affaire cessante.
Ce proverbe africain est approprié pour illustrer la stratégie de l’opposition dite radicale qui jusque-là se cherche sans pouvoir trouver la bonne démarche pour intégrer le jeu politique. C’est à croire que ses acteurs sont dépassés par les événements. La dernière sortie de l’ancien argentier national Komi Koutché est significative avec un manque de tact pour l’opposition de réussir son come-back. La vieille recette ne fonctionnant pas, il était attendu de ces opposants radicaux un changement de stratégie. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Il faut continuer à tirer à boulets rouges sur le gouvernement de la rupture et son chef. Avec les échéances de 2019, 2020 et 2021, ils ont raté le coach. Si à trois occasions, vous n’avez pas pu prendre le dessus sur votre adversaire, il est préférable de revoir la stratégie. Et pourquoi pas composer avec l’adversaire pour obtenir ce qu’on désir.
De toute façon, Bertin Koovi et le colonel pascal Tawès ont bien compris en rangeant leurs armes pour dialoguer avec le pouvoir en place afin d’apporter leur contribution à la révélation du Bénin. Comme on le dit ce n’est pas toujours dans la confrontation qu’on obtient tout. Parfois il faut s’avoir être malin, jouer au stupide pour obtenir ce qu’on cherchait depuis des lustres. Ne dit-on pas que la violence est l’arme des faibles ? Komi Koutché et les autres de l’opposition radicale doivent aller à l’école de de Koovi et Tawès car Sun-Tsu dit : « lorsqu’une bataille ne peut pas être gagnée refusez-là. »
NY