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Politique

Mariage du fils de l’ancienne ministre Fatoumata Amadou Djibril : Chassé de Parakou, Yayi se fait humilier à Kandi

Le samedi 31 août dernier à Kandi, a eu lieu le mariage du fils de l’ancienne ministre Fatoumata Amadou Djibril. Cette cérémonie qui aurait pu être une simple occasion de prière pour le nouveau couple, a pris une dimension bien plus importante en raison de la présence de figures politiques.

Parmi les invités, on notait la présence de l’ancien président de la République, Boni Yayi, président du parti de l’opposition Les Démocrates, accompagné de Nourénou Atchadé, deuxième Vice-président du parti, ainsi que plusieurs autres députés et militants.
Cependant, ce déplacement à Kandi ne s’est pas déroulé sans accrocs pour l’ancien président Yayi. A Kandi, l’ancien président Boni Yayi aurait espéré prendre la parole pour pouvoir comme à ses habitudes critiquer les réalisations du gouvernement Talon. Malheureusement pour lui, la situation a pris une tournure inattendue. Les religieux ont délibérément choisi de ne pas lui donner la parole lors de cette célébration pour avoir commis une faute : ne pas avoir retiré ses chaussures avant d’entrer dans ce lieu sacré, la mosquée de la célébration du mariage. Un acte perçu comme un manque de respect ou entorse à la religion. Cet incident qualifié par certains comme une « grave erreur de sa vie », a laissé une impression amère au niveau des personnes présentes.
Quand on dit, tout laisse et tout expire.

L’ancien président Boni Yayi peut depuis le samedi dernier réaliser que c’est une réalité. L’humiliation ne s’est pas arrêtée là. Après la décision des religieux, le jeune député de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), Labiou Amadou Djibril a profité de l’occasion pour recadrer l’ancien président, en lui reprochant sa tentative de faire de la politique lors d’une cérémonie religieuse. Une remarque du député qui s’inscrit dans les traces de l’honorable Gbadamassi, qui verrouille Parakou, autrefois bastion de Yayi, pour rendre les choses dures aux Démocrates et réduire Yayi à sa portion congrue.
Tout dans la vie, qu’il s’agisse d’événements, de sentiments, ou même de la vie elle-même, finit par passer ou s’éteindre. Rien n’est permanent, et cette impermanence est une réalité à laquelle chaque être doit faire face. Fin donc de l’ère Yayi. Les réalisations Talon parlent seulement.

Vignon Justin ADANDE

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