Les «populations de cette ville expriment déjà, le cœur inondé de rage, le regret de s’être livrées à des farceurs et autres usurpateurs…» explique Distel Amoussou. Selon le jeune acteur politique de Parakou, Fayaz Quenum, «voilà quelqu’un qui a impacté positivement le cœur des populations de la 8ème en général et de Parakou en particulier.
La jeunesse que nous sommes aujourd’hui, nous sommes dépourvus de notre leader.» Pour le Chef du 2ème arrondissement de Parakou, Idrisso Sylla, «les populations ont compris que l’absence de l’He Rachidi Gbadamassi marque négativement le développement de Parakou dans tous les secteurs, santé, éducation, le sport. Aujourd’hui, qu’on le veuille ou pas, on a toujours besoin de l’He Rachidi Gbadamassi.»
Tout cela, rien que pour l’acteur politique et mastodonte de la politique du septentrion, l’He Rachidi Gbadamassi. Même loin d’elles physiquement, elles ne parlent que de lui en bien parce qu’il a su impacter positivement le cœur des populations en étant constamment à leurs côtés quand elles ont besoin de lui ou même pas. Aujourd’hui, le silence de l’homme a permis aux populations de connaître réellement le poids des élus du 8 janvier dernier dans la 8ème circonscription électorale. Car ils n’ont pas le temps des populations comme cette oreille qu’avait Gbadamassi pour elles. Certes, ce n’était pas lui qui était visé dans le vote sanction, mais c’est lui qui en a pris un grand coup malgré la débauche d’énergie sans laquelle le Bloc républicain n’aurait même pas eu le seul siège qu’il détient dans la 8ème. Laissées pour compte, les populations crient leur ras-le-bol et réclament à cor et à cri leur bienfaiteur, l’homme du peuple, le chouchou des populations de la 8ème, Rachid Gbadmassi.
Et ce ne sont pas les cris de ces populations qui ne sont pas perceptibles. Voici quelques morceaux choisis de ces cris de détresse : «La 8ème et Parakou en particulier ont perdu leur député. L’He Rachidi Gbadamassi s’est retiré. Mais je lui lance un appel. Il faut qu’il revienne pour soutenir la jeunesse.» «Nous demandons humblement à l’He Rachidi Gbadamassi de ne pas se fâcher, de ne pas tourner le dos à la ville de Parakou. Les populations de Parakou ont besoin de lui.»
Une situation due au fait que l’élu à la place de Gbadamassi se fout royalement de ce qu’elles endurent. Il n’a même pas leur temps même s’il a décidé de décliner de porter l’étoffe de député. Mais tout de même, n’est-ce pas lui qui a bénéficié de leurs suffrages ? Hélas ! L’orange a été sucée, à quoi bon perdre son temps avec la peau. Voilà ce que ressentent les populations de la trahison dont elles sont victimes avec leurs élus qui ne les considèrent plus. Pour les élus Les Démocrates, on cherche à exister avant de chercher à se préoccuper des populations parce qu’ils viennent de loin et ne savent pas de quoi demain sera fait.
En définitive, Gbadamassi a la clé de cette 8ème CE et surtout de Parakou que les autres politiques auront du mal à comprendre. D’ailleurs, l’He Charles TOKO n’a pas tort en disant que si l’He Gbadamassi n’existait pas, il fallait le créer. Tout est dit. Alors, reste à savoir si l’homme connu pour ses actions en santé, en éducation, en sport et autres acceptera revenir prendre sa place pour le bonheur des populations après ce vote sanction contre la mouvance dont il a été une victime collatérale. Car le développement de Parakou est en berne.