(Et au nom de quoi garde-t-on toujours le pauvre Séraphin Yéto dans les liens de la justice après que le principal mis en cause a été exfiltré ?)
Sous le président Talon, il se pose un réel problème sur la gestion de l’univers carcéral. Le nombre de morts d’autorités emprisonnées en dit long sur le visage lugubre de l’univers carcéral sous la Rupture. Et c’est à raison que le maire Georges Bada ne voulant pas mourir dans les mêmes conditions que son SG, a vite compris qu’il fallait écouter son instinct de conservation et fuir.
La preuve, personne ne sait, diable qu’est-ce qui a réellement tué l’ancien Dg Anatt qui a quitté ce monde en seulement deux jours d’hospitalisation au Centre hospitalier départemental de Porto-Novo.
L’une des personnes sur qui pèse maintenant des menaces sérieuses, son pronostic vital engagé à nom Yéto alias Yovo. Voilà un autre que certains ont intérêt à voir mourir en prison certainement pour salir le nom du chef de l’État. Car après le décès de l’ancien Dg Agbéva, le bon sens aurait voulu qu’on accélère la libération des gens qui ne devraient plus être là. Dans le cas de Yéto, le principal acteur et principal accusé, le Français qui lui a refilé le conteneur avec la drogue, a été libéré pour faire plaisir à la France. On dit en bon français qu’il a été exfiltré. Notre compatriote lui, végète dans la prison comme si la norme sous la Rupture est la mort des enfants du pays.
Si le chef de l’État n’avait pas l’information, qu’il sache que certains ont méchamment intérêt à laisser mourir le pauvre en prison et ça sera un mort de plus dans le bilan de la Rupture. Vraiment triste !
Aboubakar TAKOU