« A situation exceptionnelle mesures exceptionnelles pour une courte durée. J’en appelle à l’OMS (ou je lance un appel solennel à l’OMS), organisme sanitaire mondial, pour proposer une obligation vaccinale planétaire, validée si besoin par l’ONU, pour une durée d’environ deux ou trois ans, délai nécessaire pour la maîtrise de la pandémie. » A dit l’ancien président du Bénin, Boni Yayi, dans un post sur sa page Facebook ce mardi 07 septembre 2021. Lire ci-dessous l’argumentaire de de celui qui a dirigé le Bénin de 2006 à 2016.
Nécessité d’une meilleure gestion concertée du COVID-19 au niveau mondial
L’effort doit être poursuivi pour corriger le déséquilibre insoutenable entre l’Occident et les Pays à faibles revenus concernant l’accès à la vaccination contre le COVID-19. Couverture vaccinale de 60% aux États-Unis et de 70% en Europe contre à peine 3% en Afrique. Et l’on apprend que 15 millions de doses de vaccin viennent d’être détruites aux États-Unis en raison de la date de péremption.
De l’autre côté, les Pays à faibles revenus, notamment l’Afrique, subissent une double peine caractérisée par le déficit de vaccin et la défiance vis-à-vis du peu de vaccin disponible. Cette situation dramatique engendre un nombre de plus en plus élevé de morts évitables.
Pour sauvegarder la santé de notre village planétaire, des décisions fortes sont nécessaires pour l’application efficace du seul outil efficace contre le virus, en complément des gestes barrières : le vaccin. A situation exceptionnelle mesures exceptionnelles pour une courte durée. J’en appelle à l’OMS (ou je lance un appel solennel à l’OMS), organisme sanitaire mondial, pour proposer une obligation vaccinale planétaire, validée si besoin par l’ONU,
pour une durée d’environ deux ou trois ans, délai nécessaire pour la maîtrise de la pandémie. Cette décision à l’échelle mondiale permettra aux différentes autorités gouvernementales une mise en œuvre plus facile des vaccinations.
Ma proposition ne manquera pas de susciter moult désapprobations, mais
l’intérêt individuel s’arrête là où commence l’intérêt collectif à l’échelle planétaire.