C’est désormais chose faite. Le Parti La nouvelle alliance a obtenu son récépissé provisoire qui dans l’ordre des choses sera définitif dans les heures à venir car le reste au regard de la loi n’est que formalités.
Porté sur les fonts baptismaux le 16 octobre 2021 à Parakou à faveur d’un congrès constitutif qui a drainé du monde, ce parti qui ne se réclame ni de l’opposition ni de la mouvance se veut être une nouvelle alternative politique pour les Béninois qui peinent à se retrouver dans la façon dont la chose politique est conduite depuis 32 ans que le pays a opté pour le multipartisme.
Déjà dans son discours, le président du parti, l’ancien ministre de la défense, ancien secrétaire général adjoint de la Force cauris pour un Bénin émergent, avait promis aux militants de faire, lui et les membres du bureau, feu de tout bois afin que le parti ait son existence légale avant les prochaines législatives.
Dans une interview à nous accordée aux lendemains de ce congrès, le secrétaire général du parti, Laurent Faton précisait que l’objectif de la Lna à court terme est de participer aux législatives de 2023, de faire un bon score afin de donner une orientation plus sociale au libéralisme économique, politique et culturelle dans le Bénin d’aujourd’hui.
Avec l’obtention de ce récépissé, on est en droit de croire que les responsables de cette formation politique travaillent en toute discrétion pour l’atteinte des objectifs qu’ils se sont fixé. Désormais, les autres partis politiques doivent dans l’élaboration de leurs stratégies de ratissage tenir compte de la Lna. L’autre chose qu’il faut aussi retenir de l’obtention de ce récépissé est que contrairement à ce qui se raconte, la réforme du système partisan voulue par le régime en place n’est en rien un moyen de chantage politique encore moins d’exclusion.
Laurent YOVO