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Société

Occupation anarchique d’un passage d’eau à Akogbato : Orounla et Atrokpo bafoués

Alors que les populations de ce coin d’Akogbato croyaient vivre en bons Cotonois après le passage du préfet d’alors, Modeste Toboula qui est venu mettre de l’ordre dans le désordre en déguerpissant tous ceux qui s’étaient installés sur le passage de l’eau, cela n’a été que de courte durée car « chassez le naturel, il revient au galop », dit-on.

Voilà une murette réalisée pour empêcher l’eau de circuler afin de s’installer sur son lit. Parce qu’on veut coûte que coûte vivre à Cotonou quitte à s’installer sur le lit des cours d’eau en occasionnant des désagréments. Car cela empêche les eaux de circuler normalement ou amener ces eaux stagnées. Résultat, c’est un nid de moustiques qui s’y développe et les ces eaux à devenir verdâtres et à dégager des odeurs pestilentielles.

C’est ce que vivent certaines populations situées au niveau du pont d’Akogbato. Une situation déplorable qui ne saurait laisser indifférent au regard de ses répercussions sur la vie des populations environnantes avant que cela ne devienne un problème de santé publique. Une situation que les images décrivent plus que les paroles à côté d’un bel ouvrage, ce pont, et des efforts quotidiens du président Patrice Talon pour révéler le Bénin.

Pour les citoyens rencontrés au quartier Akogbato. C’est la réinstallation des populations sur le lit cours d’eau avec le départ Toboula qui fait qu’ils vivent à nouveau ce problème. Donc, Toboula parti, le désordre peut donc reprendre quitte à renouer avec les mauvaises habitudes et à piétiner allègrement le droit des autres parce qu’on se croit dans une république sans droit. Oui, à ce niveau de Cotonou, ce n’est pas une partie du pays que gère le président Patrice Talon. Car même l’ancien ministre Alain Orounla aujourd’hui préfet du Littoral ne connait pas cette partie de Cotonou sinon Il serait venu depuis longtemps faire respecter la législation pour que personne n’empiète sur le terrain de l’autre. Mieux, on ne saurait croire ce que dénoncent ces riverains en décrivant cette situation ou insalubrité due à quelques teigneux qui sont décidés à baigné dans l’incivisme.


Qu’il est regrettable ce temps où l’autorité était respecté à Cotonou sous Toboula. Aujourd’hui, l’autorité n’a plus le temps de quelqu’un. Le préfet Orounla a d’autres chats à fouetter ou on ne le voit même pas. De toute façon, on verra si les cris des populations seront entendus par le maire Luc Atrokpo, Alain Oroula et le ministre en charge du cadre vie, José Didier Tonato. Ou bien au niveau supérieur. Avec Cotonou qui prend des allures de grandes métropoles dignes du nom, il ne faut pas que des poches de résistances arrivent comme un cheveu sur la soupe dans le Bénin révélé de Talon.

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