Le check du téléphone de l’ancien bras droit du président Patrice Talon continue de livrer des secrets. Des accointances des plus inimaginables en rapport avec le projet de coup d’État.
Plusieurs autres personnalités de la république risquent d’y perdre leur liberté. De ces mêmes informations tirées du téléphone de Olivier Boko, la sûreté de l’État a compris que tout avait été planifié qu’en cas de pépin, que d’autres acteurs entrent en jeu pour briser les chaînes aux éventuelles personnes qui seraient en difficulté. Donc, il faut renforcer la sécurité voire la sûreté autour du candidat du mouvement OB26. Du coup, la maison d’arrêt de Cotonou n’offre plus, à la lumière de ce qui est prévu, l’assurance indiquée. Avouons que c’est le cœur doux et reconnaissant malgré tout, à un ami, du président Talon qui voulait que son ancien collaborateur paie la rançon de son crime, mais dans un confort digne d’un ancien ami.
Cependant, les choses ont maintenant changé. Le sentiment du président ne peut plus dicter les conditions du séjour de son frère. Les concernés par la sécurité des grands prisonniers ont pris l’affaire en main et Olivier Boko a été déplacé dans l’après-midi d’hier de Cotonou à Missérété. Cela va réduire des risques. Il y trouvera l’ancien ministre Oswald Homéky et la candidate des Démocrates, Réckya Madougou dont les parents ont compris que ce n’était pas le président Talon le diable dans l’arrestation de leur fille. C’était bel et bien le duo Boko-Quenum.
Aboubakar TAKOU