Ce mardi 11 février 2025, la grande salle de conférence de la mairie de Parakou a accueilli, en premier lieu, une séance de suivi de l’évolution du Projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance (Pacoso-Pev-Lct), suivie ensuite d’une sensibilisation des populations et des leaders religieux sur la prévention de l’extrémisme violent, la radicalisation et le terrorisme. Lancé à Parakou il y a deux ans, le partenaire financier, le Royaume des Pays-Bas, a effectué une descente sur le terrain afin de constater de visu l’évolution de ce projet d’intérêt capital pour le vivre-ensemble entre les communautés.
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Présent à cette séance, le maire de la commune de Parakou, dans son intervention, a déclaré : « Parakou, ville carrefour et stratégique, est une cité où cohabitent diverses communautés ethniques et religieuses. Cette diversité est une richesse précieuse, mais aussi un facteur de risque que nous devons prendre au sérieux et, surtout, être vigilants », a rappelé le maire Inoussa Zimé Chabi. Selon lui, le monde fait face à une montée inquiétante de l’extrémisme violent qui menace nos valeurs de tolérance, de solidarité et de paix. C’est pourquoi il a rappelé le rôle essentiel des populations, en particulier des leaders religieux, pour relever ce défi. « Votre engagement dans la sensibilisation contre les discours de haine, la radicalisation et la violence est indispensable », a-t-il exhorté.
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Pour le Directeur national du projet « Pacoso-Pev-Lct », Adamou ABA BAGNAN, représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ce projet est indispensable pour la promotion de la paix. C’est pour cette raison qu’il invite tout le Septentrion à se mobiliser derrière le gouvernement pour éveiller les consciences et contribuer à relever les défis sécuritaires, soutenant ainsi les efforts de lutte contre les extrémismes violents et le terrorisme, qui tentent d’infiltrer le territoire national et de troubler notre quiétude. « C’est une lutte sans merci dans laquelle le gouvernement se réjouit de compter des partenaires et amis à ses côtés », a déclaré le directeur national du projet. Il a profité de l’occasion pour saluer, au nom du ministre de l’Intérieur, l’accompagnement du Royaume des Pays-Bas à notre pays dans le cadre de ses efforts pour relever les défis de développement, de sécurité, de paix, de tranquillité et d’épanouissement des populations.
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Après les différentes allocutions, les participants à cette rencontre, parmi lesquels les responsables du projet, les leaders religieux, les têtes couronnées, les forces de l’ordre et de sécurité, les sapeurs-pompiers, les agents des eaux et forêts, ainsi que la population sortie massivement pour l’occasion, ont bénéficié de plusieurs communications axées principalement sur les thématiques du projet. Ces communications ont permis aux participants d’exposer d’abord ce qu’ils comprenaient de ces thématiques avant de recevoir les explications des différents intervenants.
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Ainsi, à la fin des travaux, le représentant résident du PNUD au Bénin, Titus OSUNDINA, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation massive de la population pour la cause commune et l’engagement pris pour lutter contre le phénomène de l’extrémisme violent.
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Pour conclure, l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas près le Bénin, Joris JUURIENS, a rassuré les responsables quant à la continuité du partenariat entre les deux pays, même après ce projet.
Alassane IMOROU SANDA