Dans une interview à lui accordée, le leader du groupe Magic System et responsable de la fondation ayant le même nom, s’est prononcé sur le partenariat scellé entre les deux fondations et les travaux d’aménagement à Cotonou. « Je suis impressionné par l’évolution, le développement des infrastructures au niveau de la ville de Cotonou. J’ai envie de dire bravo aux autorités en passant par le Président de la République jusqu’à tous ceux qui travaillent au développement de ce pays. »
A affirmé A’Salfo. Lire l’intégralité de l’interview.
Quel est l’objet de votre présence ici à Cotonou?
Je suis à Cotonou dans le cadre d’un partenariat que nous comptons mettre en place avec la fondation Luc Sètondji ATROKPO. Ça a commencé déjà par des prises de contact à Abidjan avant notre venue à Cotonou.
Que peuvent attendre le Bénin et la Côte-d’Ivoire de ce partenariat entre la Fondation Luc Sètondji ATROKPO et la Fondation Magic System ?
Ce sera plus intéressant pour l’Afrique. Je préfère m’exprimer ainsi parce que je crois que nous sommes dans une dynamique où tous les Africains doivent se mettre ensemble pour regarder dans la même direction et avoir la même vision. Nous avons une Fondation qui excelle dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’environnement et de la culture. La Fondation Luc Sètondji ATROKPO mène beaucoup d’activités dans ces domaines et on a jugé important de rester ensemble afin de créer une synergie pour le bien-être des populations à travers nos actions. Je crois que c’est ce qu’il faut voir. L’Afrique ne doit pas être seulement unie politiquement ou économiquement mais dans les actions que nous menons aussi, nous qui sommes dans les Organisations Non Gouvernementales. Nous devons nous mettre ensemble pour mener de bonnes actions.
Qui finance qui dans ce partenariat ?
Comme on l’a dit, c’est un échange d’expériences. Chacun de son côté a eu à acquérir de l’expérience qui peut profiter à l’autre. C’est vrai que dans le domaine de l’expertise, étant déjà homme de culture, on a cette chance d’acquérir de l’expérience. Et c’est la somme de toutes ces expériences que nous allons partager avec la Fondation Luc Setondji ATROKPO.
Vous avez visité plusieurs fois le Bénin. Quel regard portez-vous sur le pays ?
Je ne manque pas de le dire. Chaque fois que je suis au Bénin, je suis impressionné par l’évolution, le développement des infrastructures au niveau de la Ville de Cotonou, parce que j’ai eu la chance de venir avec Magic System. C’était en 1999 où on avait joué au hall des arts. Et quand on revient aujourd’hui, même dans la nuit, on sent que c’est un pays qui est en chantier. Ça fait plaisir parce que la Ville de Cotonou est l’une des Capitales Africaines dans laquelle, nous avons le plus joué. Et venir voir que tout se développe, j’ai envie de dire bravo aux autorités en passant par le Président de la République jusqu’à tous ceux qui travaillent au développement de ce pays. Et c’est l’Afrique qui gagne. Je suis fier d’être à Cotonou. Ça n’a rien à voir avec 1999. Ce n’est plus le même Cotonou.
Par ailleurs, pour avoir une belle ville, il faut avoir un bon Maire à sa tête. Je crois que cela va de soi. C’est dire qu’il y a une bonne politique de développement au niveau de la ville de Cotonou. C’est d’ailleurs pour ça que nous n’avons pas hésité à associer notre image à la Fondation Luc Sètondji ATROKPO parce qu’en dehors de la Fondation, c’est une personnalité qui œuvre pour le bien-être des populations Nous portons la même vision Ce qui nous amène à travailler ensemble. Je suis fier de travailler avec un Monsieur comme lui. Et je sais qu’il fait et fera beaucoup pour Cotonou. Il n’a pas encore fini. Il y a des choses qu’il a prévu réaliser pour Cotonou. Ça c’est sûr. Je voulais dire toute ma fierté d’être là. Toute ma joie d’être là. D’abord en mon nom personnel, mais au nom de tous les Ivoiriens. Cela renforce le lien entre les Béninois et les Ivoiriens. Le Bénin fait partie des premiers pays qui ont apporté leur soutien à Magic System pour que nous soyons là aujourd’hui. Donc, 25 ans après, je reviens au Bénin et cet accueil ne se détériore pas. Toujours le même accueil, le même enthousiasme. J’ai envie de dire que c’est l’union entre le Bénin et la Cote d’Ivoire qui gagne.
Interview réalisée par Inès KUASSI, journaliste (Coll. extérieure)