Il n’a pas été invité. Son pays n’a aucun crédit aux yeux des autres Nations. C’est le rejeté d’eux tous. Que n’avons-nous pas entendu au sujet de ce sommet sur l’économie des pays en difficulté du fait de la pandémie?
Mais nulle part comme à ses habitudes particulières, le président Talon n’a pipé mot. Exactement quand il avait été dit mort par certains gueux. Il aura fallu à l’époque son apparition à l’aéroport aux côtés d’un rédacteur un peu connu et devant la presse pour qu’il soit définitivement compris que le président Talon était toujours parmi ceux qui respirent.
Aujourd’hui, c’est le même cas. Il aura fallu que certains suivent la brillante intervention de son ministre des finances, Romuald Wadagni, devant le président Macron, pour comprendre qu’ils étaient tous dans le décor quand ils claironnaient à longueur de journée, que le Bénin n’a jamais été invité en France pour ce sommet.
Et c’est toute honte bue qu’ils ont appris que non seulement le Bénin a pris une part active aux discussions à ce sommet, mais son ministre des finances qui représente Talon, était bel et bien de la fondation de la préparation de ces assises.
Mais s’il fallait attendre deux ans pour permettre à ses compatriotes de voir au finish les preuves de la participation de notre pays à ce sommet le président Talon attendrait.
Il a l’avantage de cet art de se maîtriser devant la fourberie de toutes les formes de délation contre sa personne, comme pour nous inviter tous à cette sagesse de Rudyard KIPLING énoncée dans son poème « Si’, If en anglais, où la maîtrise de privilégier le silence quand on voit détruite son œuvre et qu’on se remet à la bâtir, acte qu’on est homme.
Autrement dit, le président Talon par son comportement face à l’adversité inutile de certains, appelle ses compatriotes à observer la sagesse de KIPLING.
Espérons maintenant que ceci nous serve tous.
Aboubakar TAKOU