« Les médicaments sont la magie de la science moderne : ils ont le pouvoir de guérir, de soulager la douleur et de sauver des vies. » A dit Sidney Sheldon. Mais, en l’absence de remèdes, la maladie est souvent synonyme de mort. »
Et c’est ce que la Société Béninoise de Neurologie et la Ligue Béninoise Contre l’épilepsie ne veulent pas pour les Béninois porteurs d’une maladie neurologique en s’adressant au ministre de la santé Benjamin Hounkpatin à travers une lettre en date de 23 janvier 2024.
Selon la lettre, il est constaté la pénurie, voire une absence totale, du médicament antiépileptique le plus couramment utilisé, le Phénobarbital, dans les pharmacies au Bénin. « Depuis plusieurs mois nous avons observé une rareté voire une absence totale d’un des antiépileptiques les plus accessibles (Phénobarbital) dans les officines au Bénin. » a souligné le président de la Ligue béninoise contre l’épilepsie, le Professeur Constant ADJIEN,
Cette rupture de stock a entraîné une reprise des crises chez de nombreux patients déjà stabilisés, avec des répercussions négatives sur leur vie psycho-sociale et professionnelle. De plus, toutes les formes galéniques de ce médicament essentiel ne sont pas disponibles, ce qui compromet l’observance thérapeutique des patients. « Cet antiépileptique (inscrit sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS) est celui qui est le plus utilisé et accessible aux populations. » Peut-on lire dans le courrier.
Pour trouver une solution à cette crise médicale, la Société Béninoise de Neurologie et la Ligue Béninoise Contre l’épilepsie, invitent le ministre Hounkpatin à une intervention urgente pour résoudre ce problème et assurer un approvisionnement adéquat en médicaments antiépileptiques.
Vignon Justin ADANDE
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