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Benin Société

Polémique juridico-sociale entre Prisca Hessa et Abel Honvo autour de la paternité d’un garçon de 17 ans : RÉSULTAT ISSU DE LA CONFRONTATION DES DEUX PARTIES

(La balle est maintenant dans le camp de la justice pour trancher)

En réponse à Abel Honvo qui soutient mordicus que c’est récemment que dame Prisca Hessa, par voie d’huissier lui pose un problème d’enfant par une convocation remise à sa femme, sort une correspondance du cabinet de maître Joseph Djogbénou (Réf : 162/ DI/ DJ/08) à lui envoyer le 22 avril 2008 dans laquelle il lui rappelait le renvoi du dossier au 30 avril de la même année, pour que les deux parties soient vraiment présentes. Car poursuit l’avocat, le dossier a déjà subi plusieurs renvois du fait de l’absence du sieur Honvo. Et c’est pourquoi il demande à dame Hessa de faire diligence pour que le sieur Honvo soit saisi pour venir à cette audience du 30 avril.

Sur cette convocation, le bord Honvo dit n’avoir jamais été contacté par qui que ce soit d’une quelconque audience. Et c’est d’ailleurs pourquoi il continue de soutenir que c’est bien après 17 ans qu’on lui a annoncé qu’il aurait un enfant de dame Prisca Hessa. Mais le journaliste n’a pas vocation de juger, il reviendra aux lecteurs et à la justice de se faire leur propre opinion, les deux parties soutenant des positions contradictoires.

de justice

Sur la déclaration de naissance de l’enfant auprès de l’officier civil, la partie Honvo accusant son contradicteur de donner son nom à un enfant qui ne serait pas de lui, a assigné les Hessa en fausse écriture en pénal. Mais le parquet de Calavi après avoir écouté la dame qui dit avoir juste donné le nom du père, Abel Honvo à la sage-femme, ne pense pas avoir pris l’initiative de donner ce nom à son fils. Ce qui a permis au parquet de classer le dossier sans suite.

De la manière dont le prélèvement du sieur Honvo a été effectué, ses conseils reprochent à la police d’avoir manu militari forcé sous menace leur client à se faire prélever. Mieux ils estiment que contrairement à la procédure en la matière l’enveloppe devant contenir les résultats n’a pas été portée à la connaissance de leur client, scellée. Toute chose qui vicie la procédure et qui soutient le refus de Abel Honvo de reconnaître lesdits résultats.

Mais du côté de la police, elle estime avoir agi suivant les instructions du parquet de Cotonou, donc dans le droit. Reste à savoir maintenant si en la matière, le parquet est en droit, pour la manifestation de la vérité d’obtenir de gré ou de force, le prélèvement d’un prévenu papa d’un enfant qu’il ne reconnaît pas. Là encore c’est à la justice de trancher tout en situant les responsabilités.

Dans ce dossier, il n’est pas difficile de trancher. En la matière, seul le test d’Adn fait foi. Si la partie Honvo estime avoir été contraint à un prélèvement dans une procédure qu’elle juge avoir été conduite unilatéralement par la partie adverse, qu’est-ce que ça coûte aujourd’hui à la justice de faire dans l’équité en initiant cette fois-ci d’un commun accord avec la partie Honvo, une autre procédure.

Une procédure qui bien menée aboutira à clarifier définitivement cette affaire. D’autant que les deux parties soutiennent chacune une position contraire à l’autre. Au lieu donc de se jeter le tort au détriment de l’enfant qui n’est responsable de rien, la justice fera mieux de surseoir à tout débat pour poser efficacement le problème à travers une autre requête de test de paternité à laquelle devra souscrire chacune des parties dans les règles de l’art pour que force reste à la loi et ce sera justice. C’est ce qu’on retient de ce dossier dans lequel ça tire de partout et dans lequel chaque partie soutient être dans la vérité.

À suivre !
Aboubakar TAKOU

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