(Pour eux, cette ordonnance est comme du papier hygiénique)
Point n’est besoin d’avoir un doctorat en droit pour savoir qu’une situation pendante devant la justice relève exclusivement du ressort de la loi, de la décision des tribunaux qui mettent le plus souvent les parties à équidistances jusqu’à la délibération définitive.
Mais comme il s’agit de soutirer aux femmes de l’Église plus de 5000 francs CFA par tête à plus de 40 mille femmes, la manne est trop importante pour que la justice vienne faire ses caprices et empêcher que les autoproclamés propriétaires de la MEF Int Bénin, se fassent leur beurre sur cette Église déchirée par la gourmandise des rebelles.
La convention de Setto bien qu’elle soit un fiasco, ils ont collecté l’argent chez les fidèles. Pour le séminaire des jeunes, c’est pareil ! Ils se sont fait de l’argent sur le dos des fidèles et cette fois-ci encore, pour le séminaire des femmes bien qu’il y ait une ordonnance de suspension, ces mêmes rebelles demandent de collecter encore de l’argent alors que tout le monde sait que c’est impossible que ça tienne. Les femmes de la mission évangélique de la foi se doivent d’être éveillées pour ne pas se faire arnaquer.
C’est pourquoi malgré les moyens développés par les légalistes dans leur requête à la présidente du tribunal de Ouidah, aux fins de suspension de la tenue du séminaire national des Jeunes et des Femmes de la MEF Int Bénin, madame Estelle Glèlè soutenue par le sieur Noukounyeflin, ont continué de poser des actes matériels, communiqués et invitations demandant aux fidèles de venir audit séminaire.
Selon eux, ils maîtrisent la justice de notre pays et ce n’est pas une petite magistrate qui va sortir un bout de papier pour les ébranler.
Quand on a les bras longs, on le démontre en prouvant que la justice du pays n’est rien devant les jeux de couloir. C’est pourquoi ils continuent de produire toutes formes d’écrits, d’affichages invitant les fidèles à venir au séminaire des femmes qui se tiendra selon eux, du 31 août au 2 septembre 2022 sous le nez et la barbe d’une justice béninoise qu’ils maîtrisent de la tête aux pieds.
La présidente Édibayo Joanna Dassoundo n’aura que ses yeux pour constater l’inefficacité de son bout de papier qu’elle affuble du pompeux nom d’ordonnance.
Mais les requérants connaissant les motivations des rebelles qui ne reculent devant rien quand il s’agit de prendre de l’argent aux fidèles, ont pris toutes les dispositions en saisissant le parquet de Ouidah des comportements des rebelles à défier la justice béninoise quoique cela puisse créer de grands troubles vu que certains fidèles du camp des légalistes menacent de régler le jusqu’auboutisme des autres par des coups de coupe-coupe, haches et gourdins le 31 prochain.
À suivre !
Aboubakar Takou