Le Béninois Libéré
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Société

Poursuite de journalistes à la Criet : Adrien Atinkpato honore la presse face à un ministre, c’est Virgile Ahouansè qui s’est planté

(Le premier a convaincu le Ps pendant que la police républicaine a apporté la preuve qu’il n’y a jamais eu d’exécutions extrajudiciaires)

Lorsque vous faites bien votre travail, même la justice n’arrive pas a trouvé de chefs d’accusation pour faire dire le contraire. Et quand il en est ainsi, on ne peut que vous tirer chapeau. C’est ce que viennent de montrer ce mercredi 28 décembre 2022, Adrien Atinkpato et le journal Le Potentiel dans un dossier pour lequel un ministre de la république a voulu engager des poursuites contre eux à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). 

Des faits de harcèlement au moyen de communication électronique, ce sont les arguments trouvés par le ministre de la république pour demander à la Criet cette poursuite. Et comme le nom Criet fait trembler ici au Bénin, il a cru devoir aller là-bas pour croire pouvoir foutre la trouille, fort de ses nombreux avocats, à Adrien Atinkpato et Brivaël Klokpè Sogbossi de Le Potentiel. Mais c’était mal connaître Adrien Atinkpato qui était assis sur des preuves bétons et est très rigoureux dans la démarche méthodologique des enquêtes comme l’utilisation des outils et autres qu’offre de la loi 2015-07 du 20 Mars 2015 portant code de l’information et de la communication en République du Bénin.

En effet, alors le camp du plaignant s’est pointé à la Criet avec sa horde d’avocats, Adrien Atinkpato très confiant de son travail et de la véracité de ses écrits, était seul pour se défendre. Un fait anodin quand, ont doit affronter un ministre du pouvoir de la rupture en fonction. Et pourtant, c’est le camp du ministre qui a reçu un aperçut magistral qu’il ne saurait jamais oublier au regard de la réponse du procureur spécial de la Criet, Mario Mètonou qui a jugé au vu des éléments à lui fournis par les journalistes, de l’inopportunité de poursuite. Et comme pour enfoncer le clou si éventuellement, le plaignant pense ne pas être satisfait de sa réponse, le procureur spécial de la Criet ajoute : « … si vous l’estimez nécessaire, la loi vous offre la faculté de saisir vous-même le juge d’instruction par une plainte avec constitution de partie civile ou le tribunal correctionnel par exploit de citation directe. Dans cette hypothèse, un avocat pourra vous renseigner davantage. »    

Un véritable camouflet qui démontre que la presse béninoise a des valeurs sures, des gens qui font des investigations et qui ne craignent pas d’être traduits en justice parce qu’ils savent qu’ils ont des éléments justifiant leurs écrits. Véritablement, Adrien Atinkpato et Le Potentiel sont à saluer pour leur travail et surtout pour avoir amené la justice béninoise à lui reconnaître leur mérite. Une justice qui démonter toute son impartialité et qui n’a pas pris le camp du fort, mais a choisi de dire le droit, de rendre justice tel que cela se doit.

Chapeau à Adrien Atinkpato et Le Potentiel qui ont été très professionnels dans leur démarche en ayant les preuves de leurs allégations et surtout en écrivant au ministre en question conformément aux textes de la profession pour que le ministre s’explique. Donc, ce camouflet du ministre devant la Criet montre aux politiques, opérateurs économiques béninois, aux citoyens béninois qu’assigner à tout vent les acteurs de la presse béninoise sans bien mesurer la situation, c’est aller doit au mur. Fin des intimidations contre la presse béninoise qui fait son travail selon les normes .

C’est l’heure de la révélation de la presse béninoise qui a sonné. Ce n’est pas de la fanfaronnade, mais du journalisme pur sans aucune peur d’aller se défendre à la BEF, à la Criet ou devant les tribunaux. Bravo à la presse béninoise et bravo aussi à la justice béninoise !

Supposées exécutions sommaires à Porto-Novo
La police républicaine clarifie et met fin à l’imbroglio

Il n’y a jamais eu d’exécution sommaire à l’école primaire publique de Doha à Porto-Novo, c’est ce qu’il faut retenir de la clarification faite par la cellule de communication de la police républicaine. L’imbroglio a trop duré et il fallait que cela s’arrête pour la sauvegarde de l’image bienveillante que nous avons de la police républicaine dirigée par l’inspecteur général Soumaïla YAYA.

Dans un communiqué en date du 27 décembre 2022, la police républicaine a levé le voile sur l’affaire et met fin à toute spéculation. Elle rassure les populations et les invite à ne pas céder à la panique dans ce contexte actuel où une synergie d’actions entre la population et la police est vivement souhaitée pour faire reculer l’insécurité sous toutes ses formes.


Lire l’intégralité du communiqué

Direction Générale de la Police Républicaine
…..Une force humaine au service du Peuple…..

Téléphone
+229 21313480 / +229 21313481
Adresse
Cotonou, République du Bénin
Les clarifications de la Police sur l’affaire “Exécutions sommaires à Porto-Novo”

Le Commissaire de Police Éric OROU YÉRIMA

COMMUNIQUÉ DE LA POLICE RÉPUBLICAINE N°051/CCOM/DGPR

Dans une publication datée du mercredi 14 décembre 2022, le média en ligne Crystal news a publié un article intitulé « Panique à Porto-Novo : la police républicaine procède à des exécutions sommaires dans une école ». En substance, l’auteur affirme, sans ambages, que la cour de l’École primaire publique de Doha-Centre a été le théâtre de l’exécution d’une vingtaine d’individus dans la nuit du 16 au 17 novembre 2022. Face à cette déclaration d’une extrême gravité et préjudiciable à l’image de marque de la police républicaine, l’institution tient à apporter un démenti formel. Ces allégations colportent des faits inexacts.Le Directeur général de la Police républicaine, lors du point de presse du 27 décembre 2022 De quoi s’agit-il en réalité ?

Dans la nuit du mercredi 16 novembre 2022, aux environs de 23 h 30, la patrouille du commissariat du 5è arrondissement de Porto-Novo a été alertée avec insistance par trois conducteurs de taxi-moto et un riverain de la présence de deux individus visiblement en embuscade à la hauteur de l’École primaire publique de Doha dans l’obscurité et scrutant chaque moto qui passe. Sans désemparer, la patrouille s’est transportée sur les lieux où étant, elle a aperçu les deux personnes prendre la clé des champs abandonnant une motocyclette de marque Bajaj. Une battue a permis de les localiser derrière l’un des bâtiments de l’école.

Surpris, ils ont choisi de ne pas se rendre. Et, alors que les éléments de la patrouille les sommaient de le faire, ils ont entrepris de faire usage de leur arme à feu. Les deux fugitifs ont été mortellement atteints et les corps déposés à la morgue du Centre hospitalier départemental de l’Ouémé-Plateau sur instruction du procureur de la République près du tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo.

Tels sont les faits qui ont donné libre cours à l’imagination trop fertile du journaliste alors même qu’au terme de nos investigations, il ressort que le gardien de ladite école, qui est l’auteur principal des déclarations contenues dans l’élément audio, était absent à son poste dans la nuit du 16 au 17 novembre 2022.

La Police, une force humaine au service du Peuple
Cela va en contradiction flagrante avec les propos confiés au journaliste à qui il a affirmé être témoin oculaire des faits. En définitive, le gardien a reconnu que ces allégations qui ont été renchéries par un élu local n’avaient aucun fondement rationnel. Par ailleurs le sieur Virgile Ahouansè, dont la carte de presse a déjà expiré et qui ne détient aucun acte officiel de mise en service de son média en ligne Cristal News, n’a mené aucune enquête sérieuse pour recouper ses sources, affichant ainsi manifestement une intention d’écorner la renommée de la Police républicaine.

N’étant pas à son premier coup, il a été déféré en compagnie du gardien devant le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour répondre, entre autres des faits de diffusion par voie électronique de fausses informations pouvant affecter gravement la paix et la tranquillité publique en cette période très sensible. Il a été placé sous contrôle judiciaire et le gardien sous mandat de dépôt. Les investigations se poursuivent.

La Police républicaine reste ouverte aux requêtes des citoyens pour les vérifications de toutes allégations relatives aux opérations de police. In fine, l’institution réaffirme son profond attachement au droit de la personne humaine et rappelle que sa vocation première qui est de garantir la protection des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national n’a jamais changé. Elle invite instamment les citoyens à ne pas céder à la panique dans le contexte actuel où une synergie d’actions entre la population et sa police est vivement souhaitée pour faire reculer l’insécurité sous toutes ses formes.

  Cotonou, le 27 décembre 2022.

La Cellule de Communication de la Police républicaine

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