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Société

Premier numéro de l’émission « Le Club de l’Economiste » en 2023 : « Le développement urbain dans notre pays va plus vite que tout » dixit Luc Gnacadja

(Le journal L’économiste du Bénin marque les esprits)

Le tout premier numéro de l’émission « Le club de l’économiste » pour le compte de la nouvelle année 2023 a reçu Luc-Marie Constant GNACADJA, ancien ministre de l’environnement de l’habitat et de l’urbanisme sous le président Mathieu Kérékou. Dans cette émission, il s’est penché sur divers sujets liés au développement économique et à la préservation de la nature de la nature, notamment les effets des pesticides sur le sol, les émissions de gaz à effet de serre, la résilience face aux changements climatiques, la croissance urbaine, l’économie verte, les Organismes génétiquement modifiés (Ogm), l’importance des zones humides dans une ville et les avantages de la transition énergétique.

D’entrée en jeu, Luc-Marie Constant GNACADJA, ancien Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), a examiné le cadre de vie ancien et actuel des Béninois pour savoir s’il respecte les normes standards d’architecture.

Selon l’ancien ministre, il y a des progrès et seuls les aveugles ne peuvent pas les voir. Il a énuméré les actions que le peuple béninois doit entreprendre pour que l’investissement public apporte de meilleurs résultats. « Il faudrait que le Béninois joue sa participation. Le cadre de vie se construit, se pense et en tant qu’architecte, je regrette que les Béninois ne consultent pas les professionnels pour leur cadre de vie. Ce qui est dommageable parce qu’en se privant les conseils d’un expert, c’est comme si on choisissait de se faire opérer par quelqu’un qui n’a pas la formation nécessaire », a-t-il déclaré. Il a également ajouté que « le développement urbain dans notre pays va plus vite que tout (…) En Afrique, l’urbanisation est comme un TGV qui va plus vite que tout. Il faut donc de nouvelles formes de planification et de gestion urbaine pour capturer cela ».

En ce qui concerne l’utilisation de pesticides, l’invité du jour a indiqué que cela nuit à la qualité du sol et a des conséquences négatives sur l’environnement et le mode de vie. Il recommande l’utilisation de méthodes naturelles pour protéger le sol.

« La menace climatique est une menace systémique, c’est-à-dire qu’elle affecte toute activité humaine, donc personne n’y échappera », a fait savoir l’ancien ministre, sur les préoccupations liées aux actions urgentes en lien avec les émissions de gaz à effet de serre, la résilience face aux changements climatiques.

L’ancien ministre  a également évoqué les avantages de la transition électrique au Bénin. Il a soutenu que les Béninois devraient privilégier les produits locaux plutôt que ceux importés. Il a trouvé l’arrivée des motos électriques comme une opportunité pour le pays. Il souhaite que les usines locales puissent produire les produits nécessaires pour éviter d’importer des produits usagés qui peuvent nuire à l’environnement.

Vignon Justin ADANDE

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