(Le parti était à deux doigts de se disloquer)
Boni Yayi vient de jeter son blouson de chimiste et quitte son laboratoire. Il veut maintenant associer tout le monde. Il rêve maintenant de primaires démocratiques. Le candidat du consensus sera enfin connu pour le bonheur de l’opposition et pour un challenge de taille. La mouvance étant trop en avance avec cette désignation de Romuald Wadagni et la dictature des réalisations de la Rupture. En 09 ans, le président Patrice Talon, avec à ses côtés Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni, a brisé tous les interdits qui entravaient la notion de développement. On sait maintenant qu’on peut se développer juste en faisant un peu plus d’efforts. Si les Béninois décident de faire usage de leur cerveau sans succomber aux émotions distillées par Yayi, la discussion pour la présidentielle de 2026 est déjà pliée. Yayi peut fondre en un duo toutes les valeurs LD, il n’y aura pas match. Tout le monde a vu comment Yayi a géré le pouvoir en dix ans. Ses réalisations et l’arrière-goût amer du sentiment d’impossibilité de développer un pays. En 09 ans, les choses ont réellement changé et on peut être fier d’être Béninois. La continuité s’impose donc pour faire durer cette chance que le Bénin vient de découvrir après 50 ans de pagaille et d’aventures politiques stériles.
C’est maintenant que tout a été révélé des coups que préparait Yayi dans son laboratoire, qu’il a compris qu’il fallait s’ouvrir à tout le monde. C’est à travers sa sortie d’hier pour rassurer la galaxie LD, qu’il a réitéré le besoin de vraies primaires pour le choix d’un candidat issu du consensus. Yacoubou Bio Sawé doit maintenant revenir sur terre pour comprendre qu’il n’est pas la solution face à l’acier inoxydable, Romuald Wadagni. Ceci permettra d’ailleurs de faire rentrer la raison dans le choix du candidat. Les agitations farfelues des réseaux sociaux qui font dire que Nourou-Dine Saka Saley a un carnet d’adresses vont maintenant se calmer. Avant de prétendre sortir les autres de la misère, il faut soi-même réussir à être à l’abri et prouver qu’on a la discipline d’être en phase avec son parti politique. Le refus d’être en harmonie avec les idéaux de son parti politique est la preuve de la pagaille qu’on cache.
Aboubakar TAKOU
