Pas d’arrêt dans le processus du déroulement de la présidentielle du 11 avril 2021. C’est ce qu’on est en droit de dire au regard de la décision de la Cour constitutionnelle par rapport au recours contre l’anonymat du parrainage introduits par deux acteurs de la société civile à savoir Ralmeg Gandaho et Maryse Glèlè Ahanhanzo.
A travers leur recours, ces acteurs de la société civile ont voulu que le président Joseph Djogbénou et les siens déclarent que la Commission électorale nationale autonome (Céna) a violé le Code électoral en définissant la mise en œuvre du parrainage. Malheureusement, ce n’est pas le cas puisque, selon la Cour, la Céna semble être dans son droit en solutionnant le manque de précision de l’article 132 du Code électoral au sujet du parrainage, fait comprendre le site d’informations de Banouto. Donc, pour la Cour, « les formulaires de parrainage doivent être soumis au même régime que les autres pièces du dossier de candidature » et ce, selon les modalités définies par la Céna.
Désormais, même si l’article 132 du Code électoral qui définit en effet le parrainage par 10% des élus (députés ou maires), ne précise pas les modalités de sa mise en œuvre, il faut tout simplement suivre les recommandations de l’institution dirigée par Emmanuel Tiando. Voilà qui devrait un tant soit peu diminuer les ardeurs de tous ceux qui trouvent des failles sur la question du parrainage.
A moins que les requérants, par Ralmeg Gandaho et Maryse Glèlè Ahanhanzo, trouvent encore autre chose sur le sujet toujours dans le cadre de cette élection. Affaire à suivre !