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Société

Prise de paracétamol à la sensation des maux de tête : Une pratique qui peut coûter la vie

L’automédication est un acte encré dans le comportement de la masse au Bénin. Le médicament le plus utilisé est le paracétamol. Il s’agit d’un antalgique dont la Dénomination Commune Internationale (DCI) est l’acétaminophène. Les comprimés de paracétamol sont souvent utilisés pour soulager nombreuses manifestations douloureuses telles que les maux de tête (céphalées), les douleurs dentaires ou articulaires, les états grippaux, les règles douloureuses et la fièvre.  Cependant, la prise de paracétamol à moindre sensation des maux de tête est un geste qui peut être fatal.

Les maux de tête peuvent constituer des signaux d’alarme d’une maladie dangereuse et mortelle. En effet, la céphalée brutale et violente communément appelée ‘’coup de tonnerre ‘’nécessite une consultation immédiate aux urgences. Ce type de mal de tête peut être le signale d’une rupture d’anévrisme ou une hémorragie méningée, ce qui est mortel. Des céphalées inhabituelles chez une personne migraineuses aussi sont à prendre au sérieux. Il vaut mieux se rendre aux urgences lorsque les traitements en cas de crise n’ont aucun effet. Il pourrait s’agir d’un anévrisme, d’une thrombose ou d’une phlébite cérébrale. Aussi, les céphalées inhabituelles après 50 ans nécessitent une consultation chez un spécialiste. La méningite, le glaucome, une infection des oreilles ou une carie dentaire peuvent également être signalés par les maux de tête.

Egalement, certains signes accompagnateurs des maux de tête doivent immédiatement conduire à  la consultation. Il s’agit entre autres de la fièvre, d’une altération de l’état général et de trouble neurologiques (confusion, trouble de la vigilance, difficultés rester en éveille), des troubles visuels, de l’amaigrissement et du vomissement.

« Seul un mal de tête habituel, connu chez l’individu avec des caractéristiques restés inchangés, ayant déjà fait l’objet d’un diagnostic et d’un suivi médical peut autoriser à prendre du paracétamol ou autre antalgique qui avait été prescrit », a expliqué le neurologue Arlos Sowanou, sur Radio Afrique Santé.  

Brunelle TCHOBO

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