4,8 %, c’est le taux de hausse qu’ont connu les prix des produits alimentaires comparativement à ceux du mois d’avril. C’est le constat fait par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui est l’agence spécialisée des Nations Unies qui mène les efforts internationaux vers l’élimination de la famine, qui constate que « l’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 127,1 points en mai, soit 4,8 pour cent de plus qu’en avril et 39,7 de plus qu’en mai 2020. »
Mieux, selon la Fao, « les prix mondiaux des produits alimentaires ont enregistré leur plus forte hausse mensuelle depuis plus d’une décennie, bien que la production mondiale de céréales soit en voie d’atteindre un nouveau record. » Une flambée des prix qui touche les produits alimentaires les plus couramment échangés comme les huiles végétales, le sucre et les céréales qui sont principalement, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) , à l’origine de cette hausse de l’indice.
Autrement dit, tous les continents sont touchés et les commerçants véreux aiment surfer sur de telles informations pour faire de la surenchère. Car aujourd’hui, plusieurs facteurs concourent à cette hausse mondiale des prix des denrées alimentaires. Il s’agit des aléas climatiques et incontestablement la pandémie de la Covid-19 pour avoir provoqué la baisse de la productivité.
Ce choc mondial touche à des degrés divers plusieurs pays. Il y en a qui qui sont durement frappés, d’autres légèrement comme le Bénin. Ce dernier s’en sort mieux grâce aux efforts du gouvernement de la rupture pour prévenir et maîtriser une telle situation.
Voilà la réalité des faits. Certes, les prix des produits alimentaires ont été revus à la hausse, mais il faut savoir que cette hausse n’es pas vertigineuse comme ailleurs. Et le constat de la Fao est là pour l’attester.
AY