Le débat d’orientations budgétaire du Projet de Loi de Finances- 2023 a été ouvert hier à l’Assemblée nationale. Une occasion dont a profité l’honorable Chantal Ahyi pour mettre sur le tapis, les conditions d’accès des femmes aux boutiques dans les marchés secondaires construits, le délestage constaté depuis quelques semaines dans le 9ème arrondissement de Cotonou et bien d’autres sujets.
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« Merci beaucoup Monsieur le président de l’Assemblée Nationale, à l’instar de tous les collègues, je salue l’efficacité du gouvernement à travers les efforts constants que font le ministre d’État et ses cadres, je salue la gestion basée sur la responsabilité. Nous voyons que les mesures responsables sont prises conjointes des explications pour la population afin qu’elle puisse avoir une visibilité de ce qui se fait au sommet de l’État. Je souhaite qu’il nous soit procuré la compilation des doléances après la tournée gouvernementale. Je sais qu’il y a à peu près 1100 doléances. Il serait bien que nous puissions les avoir ; cela nous permettra de vraiment comprendre et réaliser l’adéquation qu’il y a entre les différentes orientations de ce qui est présenté ici. Ensuite nous voyons que pour tenir dans la situation de la résilience de notre économie, nous avons des subventions et exonérations à tout. Et quand on sait que le second mandat du chef de l’État est placé sous le hautement social. Comment arrivons-nous à financer le social quand nous admettons l’évolution de cette crise mondiale très improbable ? Qu’est ce qui est fait ? Nous voulons avoir un aperçu, une trame qui nous permettra d’argumenter, de justifier et d’expliquer aux populations ce qu’elles sont en mesures d’attendre de l’État. Ensuite dans le document, je ne vois rien sur l’énergie. On a l’impression que nous avons atteint un niveau acceptable. Dans la ville de Cotonou principalement dans le 9 arrondissement, les gens sont encore dans le noir et ça ce sont les corollaires de l’insécurité. Nous parlons de terrorisme, de sous-emploi etc. si les gens doivent se stresser pour ces questions et revenir dans le noir dans la capitale économique. Les marchés secondaires qui sont créés çà et là, comment est organisé l’accès aux femmes, parce qu’on entend qu’elles doivent débourser des sommes à peu près folles surtout à travers la conjoncture actuelle, comment est-ce-que cela est géré, nous voulons avoir un aperçu pour pourvoir également leur répondre. Ma dernière préoccupation est liée au consommons locale. J’avais déjà parlé de comment restructurer et mettre les moyens dans la recherche. Au Burkina, j’ai vu un documentaire où on cultive le blé, qu’est ce qui est fait pour donner les moyens afin que les agriculteurs ici puissent cultiver ces genres de denrée qui nous manquent et que nous sommes obligés d’aller chercher à l’internationale ? »
G.A