La jeune cadre et femme leader de Parakou Faridath Naro Assouma a procédé le vendredi 24 mars à une distribution de vivres dans des hôpitaux et aux personnes nécessiteuses.
En ce 2ème jour du mois de Ramadan, un mois de piété, de pardon et de dons, ce moment d’humilité où l’être humain par ses actes, son action bénéficie de la bonté de Allah. Elle a par respect des préceptes de l’Islam sacrifié à la tradition en allant soulager un tant soit peu la souffrance de ses compatriotes dans le besoin.
Elle en a profité pour « demander grâce pour nos prisonniers, détenus politiques, notre sœur Réckya Madougou ainsi que les autres. Nous prions pour eux en ce mois de Pardon et de Réconciliations ». Un moment où le pardon est récompensé par Allah le miséricordieux
Après cet acte de générosité, la jeune femme leader s’est rendue dans son ancienne école primaire. Elle a eu le temps de constater que certaines bâtiments menacent de s’effondrer, pendant que certaines classe n’ont ni livres ni matériels d’apprentissage. Ayant vécu cette situation de par le passé, elle leur a narré son passage dans cette école en leur montrant que la pauvreté ne peut être source d’échec. Un moment convivial partagé avec les enfants.
Dans ce périple pour assister ses compatriotes, au cours de ce mois de ramadan, dans le quartier Nima, ces familles en situation difficile ont saisi l’occasion pour exprimer leur désarroi et lancer un appel au président Talon : « Nous sommes fatigués de cette vie de souffrance. Cette route qui mène en ville est un vrai désastre. Nos enfants ne sont pas en sécurité dans cette école sans clôture. Tout est cher depuis le début de ce mois de Ramadan. Les spaghettis de 500 ont soudainement grimpé à 700 au marché. Les fruits n’en parlons pas et pourtant nous en avons besoin pour rompre le jeûne les soirs. Quand il pleut, nous sommes tous terrifiés, il n’y a pas de caniveaux et nos maisons s’inondent. Les mots ne suffiront pas pour traduire ce qu’on vit. Cher Président Patrice Talon, Parakou aussi est au Bénin. Nous avons certes voté nombreux pour l’opposition mais c’était juste pour vous montrez notre mécontentement. Nous avons besoin que le gouvernement et ses projets s’occupent aussi de nous. »
Au cours de sa tournée, elle a constaté l’état de dégradation de la route qui mène à ce grand quartier du 2ème arrondissement de Parakou, Nima qui est devenu impraticable et poussiéreuse. Une route qui pourtant est un axe principal qui mène jusqu’à Pèrèrè.
Arnaud KOUMONDJI