Au total, 6 journalistes de la radio communautaire de Bumba. Il s’agit de quatre hommes et deux femmes qui avaient entre autres dénoncé le harcèlement sexuel dont étaient victimes les collègues femmes de la radio.
En effet, l’Organisation Non Gouvernementale Journalistes En Danger est en colère, a dépêché un avocat sur place pour faire appel au nom des six journalistes et compte mener des actions contre le patron de la radio communautaire de Bumba accusé de harcèlement sexuel. C’est ainsi que, Reporters sans frontières a demandé une enquête après qu’une journaliste congolaise ait reçu une balle à Goma.
Notons que, ces six journalistes ont été condamnés à 3 ans parce qu’ils ont dénoncé le responsable des médias, non seulement pour mauvaise gestion mais aussi pour des problèmes de harcèlement sexuel contre des journalistes femmes qui officient dans cet organe. Pour cela, ils ont été condamnés pour dénonciation calomnieuse et imputation dommageable.
Mais le mal dans tout cela, selon les informations, les journalistes ont été condamnés par défaut parce que les journalistes n’ont pas eu le temps de se défendre. Il n’y avait même pas un avocat pour les défendre. Il s’agit là d’un cas typique de déni de justice qui indique bien que ce tribunal n’a pas agi de manière indépendante. C’est ce qu’il faut retenir des propos de Tshivis Tshivuadi, le responsable de JED.
G.A.