Accusé de violation de la constitution dans l’un de ces audios en date du 19 août 2022 diffusé sur les réseaux sociaux dans lequel il invite le président Patrice Talon a modifié la constitution en vue de s’octroyer un troisième mandat, un recours a été déposé contre Bertin Koovi, auteur de cet audio.
Ce recours formé par Noël Olivier Koko en date du 4 octobre 2022 a été examiné par les sages de la Constitution.
Après examen, la cour constitutionnelle a décidé qu’il n’y a pas de violation de la constitution de la part de Bertin Coovi du fait de son invite à Patrice Talon à briguer un troisième mandat à la tête du Bénin.
Par ailleurs, ce recours contre Bertin Coovi qui demande au président de la République de faire une révision constitutionnelle pour s’octroyer un troisième mandat ne viole pas la constitution
Dans son recours, Noël Olivier Koko souligne que le fait d’inviter le président de la République à briguer un troisième mandat viole d’une part les articles 23, 34 et 36 de la Constitution et d’autre part le code électoral qui a fixé une période pour la campagne électorale.
Et c’est pour cette cause que le requérant en se référant aux décisions DCC 06-128 du 27 septembre 2006, DCC 14-156 du 19 août 2014 et DCC 18-228 du 15 novembre 2018 invite la Cour constitutionnelle de déclarer contraires à la Constitution, en ses articles 23, 34 et 36, les propos tenus par Bertin Coovi.
Selon informations de Banouto, les sages ont expliqué que les propos invitant à un troisième mandat n’ont pas la teneur des déclarations incitant à une remise en cause de l’ordre constitutionnel établi. « Ils relèvent de spéculations intellectuelles…, de vœux pieux exprimés par un citoyen », rapporte la source de la Cour constitutionnelle.
Vignon Justin ADANDE