(Le cas du 3ème Substitut Francis Bodjrènou doit interpeller la chancellerie)
C’est quoi le rôle du MAGISTRAT ? Dire le droit. Et le parquet de prêter main-forte à l’exécution des décisions de justice. Y faire opposition est non seulement suicidaire pour la justice mais traduit le niveau de certains magistrats dont l’évocation du nom peut fait fuir les justiciables voire même leur donner des envies de changer de nationalité.
Car si ce minimum exigé pour être magistrat, en l’occurrence les premiers cours en première année de droit, peuvent faire défaut chez un magistrat de surcroît 3ème substitut d’un tribunal de première instance et de première classe comme Cotonou, le ver est déjà dans le fruit.
En exemple, dans une mesure du parquet de Cotonou pour éviter des troubles à l’ordre public, le temps d’écouter les parties en conflit, le 3ème substitut Francis Bodjrènou a royalement rangé la décision de justice contenue dans le dossier et qui fonde le droit de propriété d’une des parties en l’occurrence, les héritiers Doufodji.
En l’état, et se référant au droit (première année de droit), le magistrat devrait donner sa force à la décision de justice dont il a l’obligation, étant le représentant de l’État, de garantir aux bénéficiaires les implications de cette décision. Ou la considérer comme tout au moins un soupçon de titre de propriété au bénéfice des détenteurs.
Chose curieuse et très grave, prétextant de ce qu’une brèche du même dossier est ouverte dans une autre procédure devant un juge de siège, le magistrat du parquet a voulu, certainement pour faire plaisir à une FEMME, maintenir l’interdiction des bénéficiaires de la décision de justice, de mettre pieds sur le terrain.
Un gros abus qui aurait mérité sous d’autres cieux, des sanctions contre ce magistrat après avoir été écouté. Nul n’est au-dessus de la loi, même si on est magistrat. Il aura fallu que la partie lésée saisisse le procureur de la république en se demandant à quoi sert-il d’avoir une décision de justice, pour que les parties soient convoquées de nouveaux devant son autorité pour que le droit soit dit.
Dans une pédagogie qui a convaincu les deux parties, un des substituts du procureur et le procureur lui-même, ont expliqué aux deux parties ce que chacun devra faire pour rester dans les normes strictes du droit.
Une audience qui a enfin de quoi donner une lueur d’espoir au droit à la justice pour tous dans notre pays. Le procureur Ahoga et son substitut méritent eux, de porter le droit au Bénin pour le bonheur de la veuve et de l’orphelin.
Un droit caricaturé par le 3ème substitut Francis Bodjrènou a été rétabli en attendant que le juge en charge du dossier ne donne son verdict.
Donnons à nos enfants des bains de droit ou des vacances judiciaires. Sinon que certains magistrats les mettront bizarrement en prison pour le bonheur des criminels qui ont des bras longs.
Aboubakar Takou