L’inconstitutionnalité du rejet de la candidature de Ganiou Soglo, n’y est pas. Du coup, elle donne raison au président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Emmanuel Tiando. C’est ce qu’il faut retenir de la décision de la Cour constitutionnelle qui s’est penché sur la requête de Ganiou Soglo.
Appelé à statuer sur le fait que la demande d’annulation des lois électorales votées en 2019 par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) et sur le fait que tout traité ou convention signé par un Etat à l’international est au-dessus des lois nationales, la Céna ne devrait pas rejeter son dossier de candidature, la Cour constitutionnelle a trouvé que ces lois dont parle le requérant ont été déclarées conformes à la Constitution par elle-même et sont en vigueur. Dans ce cas, la Céna ne peut que s’y conformer.
D’où l’invalidation prononcé du dossier de candidature de Ganiou Soglo qui ne répondait pas aux exigences de la loi. En définitive, en agissant comme tel, la Céna n’a pas violé la constitution du Bénin.
AY