« … Cette prédisposition du peuple à ne pas accepter une révision doit prévaloir et nous allons voir comment les débats vont se faire. De toute façon, pour nous autres, il n’est pas question d’aller vers la révision de la constitution. »
A dit Paul HOUNKPE, Secrétaire Exécutif National du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) au sortir de la rencontre que lui et sa délégation ont eue ce mardi 30 janvier 2024 au Palais de la Marina, avec le président Patrice Talon sur son initiation à la suite des échanges avec les groupes parlementaires des partis à l’Assemblée nationale.
Relecture du code électoral et révision de la constitution, la position du parti Fcbe est claire et nette. Pour ce qui est de la relecture du code électoral, la proposition des Cauris est celle-ci selon le Sen Hounkpè : « sur le code sur le code, nous avons une proposition simple qui pourrait permettre de contourner l’obligation d’aller vers la révision de la Constitution. Nous pensons que si nous touchons à l’article 41 alinéa 11 où il est dit que la Céna dispose de 8 jours pour étudier les dossiers, on pourrait allonger à 12 jours. Les 12 jours ajoutés à la date 5 où les dépôts de dossiers de candidats doit se faire, pourraient permettre que tous les élus de 2026 soient déjà en place et que les candidats qui entre-temps auraient déposé les dossiers le 5, puissent donc compléter les pièces de leur dossier par les formulaires de parrainage. »
Lire ci-dessous un point leur déclaration.
« Vous savez FCBE est un parti en dehors des partis de la mouvance qui a participé à toutes les élections. Élections communales, présidentielle et législatives. Et donc, nous avons pratiqué les réformes. Nous avons suffisamment éprouvé ces réformes. Nous sommes mieux placés pour dire ce qui n’a pas marché, ce qu’on peut faire pour que le pays, au plan politique se porte mieux. Nous avons aussi des élus aussi. Donc, au regard de tout ça, nous avons estimé qu’il faut qu’on nous associe au débat. D’abord, sur le code sur le code, nous avons une proposition simple qui pourrait permettre de contourner l’obligation d’aller vers la révision de la Constitution. Nous pensons que si nous touchons à l’article 41 alinéa 11 où il est dit que la Céna dispose de 8 jours pour étudier les dossiers, on pourrait allonger à 12 jours. Les 12 jours ajoutés à la date 5 où les dépôts de dossiers de candidats doit se faire, pourraient permettre que tous les élus de 2026 soient déjà en place et que les candidats qui entre-temps auraient déposé les dossiers le 5, puissent donc compléter les pièces de leur dossier par les formulaires de parrainage. C’est une proposition que nous faisons. Mais nous ne nous limitons pas à la question de parrainage.
Nous pensons qu’il y a bien d’autres modifications à apporter à la loi, tel que le montant des cautions. Nous plaidons à ce qu’on revoie un peu les montants. Au-delà de ça, nous avons bien d’autres propositions.
Par rapport à la constitution, nous estimons qu’autant que faire se peut que nous puissions l’éviter. Éviter la révision de la Constitution dans la situation actuelle. Et voilà qu’une proposition est déposée et je crois que cette prédisposition du peuple à ne pas accepter une révision doit prévaloir et nous allons voir comment les débats vont se faire. De toute façon pour nous autres, il n’est pas question d’aller vers la révision de la constitution. »
Transcription: Le Béninois Libéré