Alors que les élèves béninois ont fait leur rentrée scolaire cette semaine, ils ont découvert pour beaucoup des salles de classe transformées. Une vaste opération de réhabilitation des toitures de 135 collèges d’enseignement général (CEG) a été menée pendant les vacances, garantissant un environnement d’apprentissage sûr et décent.
Cette initiative gouvernementale, actée en mai dernier lors d’un Conseil des ministres, a mobilisé un investissement de près de 2,74 milliards de F CFA. Pilotée conjointement par le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) et le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, elle visait un objectif clair : mettre fin aux cours perturbés par les intempéries et les risques d’effondrement dans les établissements les plus dégradés.
Une couverture nationale
L’opération a été déployée sur l’ensemble du territoire national, touchant 35 communes réparties dans les 11 départements du pays. Des inspections menées dans les régions de l’Atacora, de l’Alibori, de la Donga, du Borgou, des Collines, du Zou, du Couffo, du Plateau, du Mono, de l’Atlantique et de l’Ouémé ont confirmé l’achèvement des travaux juste à temps pour la rentrée scolaire.
« C’est un véritable soulagement pour nous, les directeurs d’établissement, mais aussi et surtout pour les enseignants, les parents et les élèves. Finies les angoisses à la première goutte de pluie et les salles de classe inondées. Nous pouvons désormais nous concentrer sereinement sur notre cœur de métier : l’enseignement et l’apprentissage », témoigne un principal de collège dans le département du Zou.
Un engagement pour l’éducation et la sécurité
Au-delà de la simple réparation, ce projet symbolise la priorité donnée par le gouvernement à la qualité du système éducatif. En offrant des infrastructures scolaires sûres, confortables et propices à l’apprentissage, l’État montre son engagement constant pour les conditions de travail des enseignants et le bien-être des élèves.
Cette campagne anticipative démontre une volonté de planification à long terme, visant à corriger les déficits infrastructurels qui entravaient le bon déroulement des cours. Elle s’inscrit dans une politique plus large de modernisation et de renforcement du secteur de l’éducation au Bénin.
Avec cette rentrée 2025-2026, des milliers d’élèves et d’enseignants peuvent ainsi commencer leur année « sous de bons auspices » et dans un cadre sécurisé, essentiel pour la réussite scolaire.



