Depuis que ça se susurre partout que le vrai salut de Réckya Madougou, de Joël Aïvo et des autres, se trouve dans une loi d’amnistie et non dans une grâce présidentielle, il n’y a pas de jour où un clochard ou une gourgandine ne se lève pour parler de 70 millions.
À croire que les traitements dégradants imposés à la candidate des Démocrates dans sa cellule par ses geôliers ne les préoccupent guère. Une vieille peau se réclamant de la diaspora et qui a tout d’une femme payée par la Rupture pour énerver les députés serait aussi montée au créneau comme si le diable avait bouffé sa cervelle et qu’elle n’a plus de jugeote pour comprendre que le combat aujourd’hui est la sortie de prison de Réckya Madougou que d’évoquer un sujet perdu d’avance.
Mais on comprend certains. Très jalouses de n’avoir aucune audience, aucune autorité et aucune visibilité de femmes, malgré l’âge avancé, certaines qui ne supportaient pas la montée de l’aura de la candidate de Démocrates vont maintenant profiter de ses déboires pour en rajouter à ses peines.
Et ils sont nombreux. Journalistes compris qui n’ont aucun soupçon d’intelligence. Au lieu de lutter pour la libération des condamnés, c’est la saison pour eux d’évoquer des sujets qui n’apportent rien au cas de la dame.
Pauvre de vous! La roue tourne. Restez là à croire que c’est bien que des compatriotes soient condamnés à 10 ou 20 ans de prison. Pouah!!!