Le président Talon qu’on l’aime ou pas, a réussi, avouons-le, le pari de faire même plus que tous les chefs d’État se sont succédés à la tête de notre pays depuis les indépendances.
Il a finalement rendu l’école gratuite aux filles. Une mesure salvatrice qui augure d’un bon lendemain pour l’émancipation de la femme. Sa réussite du programme des cantines scolaires dans nos contrées a permis de donner un repas chaud à la plupart de nos enfants, suscitant même des retours en classe de certains enfants qui, faute de repas, avaient choisi de ne plus aller à l’école.
Ce programme a été tellement réussi qu’il est salué par la communauté internationale. Aussi après une tournée sur le terrain dans le cadre de l’amélioration de cette réforme bénéfique pour nos populations, certains parlementaires ont-ils constaté que certains parents d’élèves, rongés par la paupérisation due aux crises internationales, n’arrivent même pas à donner les 25 francs CFA de droit d’accès à la cantine à leurs enfants.
Le député Br Mathias Kouwanou alias Akoma a alors suggéré après en avoir parlé à ses pairs, de prier le gouvernement du président Patrice Talon d’envisager dans la mesure du possible des moyens de l’Etat à l’abolition de ce petit montant de 25 francs CFA qui fait parfois défaut à certains écoliers.
Une bonne proposition unanimement saluée même saluée par les députés UP, qui ne fera qu’aider aussi bien le gouvernement, les parents d’écoliers et surtout les enfants à bien jouir de cette initiative du président Talon.
À la question du député Kouwanou de savoir pourquoi il s’est inscrit dans cette dynamique de la gratuité de la cantine scolaire, il répond ceci : « le président Talon est un homme très généreux et très amoureux de l’équité. Il n’aime pas faire les choses à moitié et j’estime qu’il fera quelque chose dès qu’il apprendra que certains enfants sont privés de cette initiative faute des 25 francs CFA qui manquent à leurs parents ».
Voilà qui est clair. On se demande maintenant au nom de quoi certains trouvent que le député Br ne devrait aider son leader, le président Talon, à faire mieux ?