(Le discours n’a pas changé)
La séance d’hier à Golden Tulip a péché par l’exclusion du deuxième plus grand parti de l’opposition, la Fcbe. Et ça, c’est Yayi. C’est lui qui a tenu à se venger comme à ses habitudes de Paul Hounkpè et de ses hommes.
Malheureusement pour lui, tant que ce parti n’est pas associé, on ne pourra pas parler d’une position de l’opposition mais plutôt de caprices de Yayi. Donc, les jeux restent ouverts. Il revient maintenant au porteur de la proposition de la loi d’échanger avec ses pairs pour trouver la meilleure formule qui rassurera tout le monde. Car, s’il n’y a rien de tendancieux dans la proposition et qu’il est réellement exclu toute idée de troisième mandat, chercher à aller contre cette révision n’est plus objectif.
Mais comme il s’agit d’une question d’ego pour Boni Yayi, il mettra toute la pression sur ses députés qui finiront par comprendre que Yayi n’est plus dans la paix et le développement mais plutôt dans la vengeance.
Affaire à suivre !
Aboubakar TAKOU