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Société

Saga des drogues de Kojok Tarraf Nasser au Bénin : Encore une probable 3ème cachette

(La villa B17 appartement 04 de Laïco devrait retenir l’attention de la justice. Le président Talon devrait craindre pour son fauteuil. La détention du vieux Azar Jean se justifie-t-elle encore ?)

C’est un euphémisme que de dire que Kojok Tarraf Nasser est le plus gros trafiquant de l’Afrique occidentale. Quand on est propriétaire dans un régime aussi rugueux que la Rupture, de plus de 3 tonnes de cocaïne d’une valeur marchande de plus de 74.250.000.000 FCfa, avec une probabilité de découverte d’autres cachettes, on ne peut qu’être qu’un vrai baron de la drogue.

Ce qui rend le sieur Kojok Tarraf Nasser plus dangereux, est qu’il abuse de toutes les bonnes volontés qui lui font confiance et lui vouent une fraternité. À la lumière des faits relatifs à l’entrepôt contenant les 780 kg de cocaïne, le vieux Azar Jean, père de Brice, est une victime innocente de l’esprit Kojok.

Il profite en effet, de ses relations fraternelle et amicale pour entreposer des produits prohibés sur les installations de ses victimes. Personne au monde et plus précisément sous la Rupture du président Talon au Bénin, ne serait suffisamment fou pour laisser un gramme de cocaïne dans un magasin lui appartenant. Et ce n’est pas à 67 ans, au soir de sa vie, que l’amoureux de son village natal Azar Jean voudra se lancer dans une affaire de drogue.

Et à supposer que ce soit même le cas, le vieil opérateur économique à la retraite ne se serait jamais laissé tenter par une envie de descendre sur Cotonou voir ses petits enfants dans une ambiance où on parle d’une découverte de 2,5 tonnes de cocaïne quand il sait qu’un de ses magasins contiendrait 780 kg de cocaïne.

Non! Le vieux Azar Jean ne serait pas si fou, lui qui a séjourné plus de 50 ans au Bénin sans avoir un petit pépin avec la justice béninoise, pour se mettre aujourd’hui sur le fil du rasoir dans une affaire de drogue.

C’est plutôt le champion toutes catégories confondues, Kojok Tarraf Nasser qui est le seul meneur et gestionnaire du cartel de drogue au Bénin. C’est pourquoi certaines analyses estiment à juste titre, que le président Talon pourrait bien craindre pour son fauteuil avec ce narcotrafiquant déçu, en liberté à Cotonou.

Car aucun trafiquant n’accepterait voir son empire financier se consumer sous la pression funeste d’un gouvernement à mettre fin au trafic de drogue.

Les quantités découvertes, brûlées et celles en instance de l’être, ont de quoi donner de vilaines idées de coup d’État au perdant. Et c’est pourquoi tous les Béninois tel un seul, devraient s’associer à la dynamique en dénonçant toutes les caches de drogue voire même d’aider la justice à mettre la main sur toutes les ramifications, jeunes béninois trempés dans ce trafic.

Ils sont nombreux et les relevés téléphoniques de leur patron Kojok Tarraf Nasser pourraient bien être utiles à la police.

Mais pour cela, il faudrait d’abord que le président Talon puisse identifier les propres qui ne sont pas en intelligence avec le gros généreux dealer.

La villa B17, appartement 04 des résidences Laïco, si des évacuations de nuit ne s’opéraient, pourrait révéler des choses à la justice béninoise. C’est un appartement loué par Kojok Tarraf Nasser depuis des années, où il se rend trimestriellement mais qui reste toujours gardé. Trop suspect, n’est-ce pas ?

Affaire à suivre !

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