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Politique

Sale temps pour les démissionnaires de Moele-Bénin : Ils seront réversés

Gnikpo, Ahouandjinou et consorts calés en l’air

 (Tous les exploits qui tuent leur rêve)

Il est relayé abondamment ces derniers temps sur la toile, des démissions en cascade provenant des sieurs Ildevert Gnikpo, Léopold Ahouandjinou, Soulémane Yacoubou, Thierry Faki Adjé, Souleymane Bandélé et Abdel-Kawi Yola-Kpara dans le rang du parti Mouvement des Elites engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin). Des démissions qui datent des 20 juin, 16 et 17 juillet 2022 alors que le parti concerné n’a enregistré jusqu’à ce jour, aucune  note de démission venant de ceux qui sèment la confusion au sein de l’opinion. Pour mettre fin à ce désordre qui n’a autre nom qu’une pagaille bien orchestrée des concernés, le président du parti Jacques Ayadji, a sommé et interpellé les mis en cause par voie d’huissier afin d’avoir des explications sur leurs agissements stériles et vains. Puisque selon l’article 11 de la loi n°2018-23 du 17 décembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin, nul n’a le droit d’appartenir à deux partis à la fois. Les présumés démissionnaires qui aujourd’hui ont peut-être trouvé refuges dans d’autres formations politiques devront au regard de la loi sus-citée, présenter des excuses publiques au président de Moele-Bénin, à leurs camarades du parti et éviter d’insulter l’intelligentsia béninoise en cherchant à mettre en berne la courageuse et salutaire réforme du président de la république Patrice Talon.

Ne sachant pas que c’est pour finir avec cette transhumance politique que la réforme a vu le jour, ils ont montré en plein midi leur carence et la nudité de leurs prostitutions politiques au peuple béninois. Jacques Ayadi, très attaché au respect des textes de la République, a décidé à travers un communiqué officiel en date de ce mercredi 20 juillet 2022 après la réunion du bureau politique, de relever de leurs fonctions les mis en cause. Par la même occasion, il a rappelé aux militantes et militants de son parti qu’aucune démission n’est recevable à moins de six mois avant une quelconque échéance électorale constitutionnelle et à moins d’un an après une adhésion du parti. En l’état actuel des choses, aucun parti politique n’acceptera prendre ce risque et héberger ces hurluberlus et pire les positionner pour les joutes électorales du 8 janvier prochain. L’étau se resserre donc contre eux. Nul besoin de dire que le ministère de l’intérieur et la commission électorale nationale autonome se laisseront duper même si les autres formations politiques les acceptent tout sachant qu’ils ne pourront pas être positionnés. Dans les jours à venir, Ayadji prendra une note de radiation définitive. Tel est pris qui croyait prendre. Lisez le communiqué officiel du parti et tous les exploits d’huissier qui tuent leur rêve.

Hilbert EDAH

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