Le président américain Donald Trump a décidé d’imposer une taxe douanière de 25 % sur les importations de pétrole vénézuélien, une mesure visant à exercer une pression sur la Chine, principal allié du régime de Nicolas Maduro. Cependant, des experts estiment que cette surtaxe aura du mal à enrayer le commerce entre les deux pays.
La taxe, qui doit entrer en vigueur le 2 avril, cible les acheteurs directs et indirects de pétrole vénézuélien. La Chine, qui importe massivement le brut vénézuélien en échange de la dette contractée par Caracas, est particulièrement visée.
Malgré la menace de cette taxe, il est peu probable que les importations chinoises cessent. Selon Homayoun Falakshahi, analyste chez Kpler, les systèmes financiers utilisés pour masquer ces achats sont extrêmement complexes, impliquant des sociétés-écrans et des transactions via des banques basées à Hong Kong.
De plus, les cargaisons sont souvent transbordées en haute mer, échappant ainsi aux contrôles. D’autres pays, comme l’Inde et l’Espagne, continuent également d’importer du pétrole vénézuélien, et même les États-Unis, via la société Chevron, maintiennent certaines opérations dans le pays.
Les observateurs estiment que cette nouvelle taxe de Trump est davantage une manœuvre de pression sur Pékin, dans le contexte de la guerre commerciale entre les deux pays.
