L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’efforce d’empêcher les États-Unis de se retirer, une décision qui risque de perturber le financement et les actions humanitaires à l’échelle mondiale. En tant que principal contributeur de l’OMS, Washington a l’intention de suspendre sa participation, provoquant des inquiétudes au sein de l’organisation.
Le président américain Donald Trump a confirmé la volonté de son pays de quitter l’OMS. Selon Michael Ryan, directeur général adjoint de l’OMS, les États-Unis ne quittent pas simplement un bâtiment ou un secrétariat, mais une communauté de nations. Avec une contribution de 988 millions de dollars pour 2024-2025, représentant près de 14 % du budget total de 6,9 milliards de dollars de l’OMS, les États-Unis jouent un rôle crucial dans le financement des programmes de santé. Leur départ met en danger de nombreuses initiatives importantes, avec des conséquences potentiellement catastrophiques. De plus, des programmes majeurs tels que l’éradication de la poliomyélite et la lutte contre le VIH pourraient subir des pertes financières importantes, accentuant l’urgence sanitaire dans les pays les plus vulnérables.
Face à cette menace, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, appelle la communauté internationale à réagir et souligne l’importance d’investir dans le maintien de la participation des États-Unis. L’OMS explore des solutions pour convaincre Washington de rester. Un retrait américain de l’OMS pourrait bouleverser l’équilibre des politiques de santé mondiales et mettre en danger des millions de vies.
Jean De Dieu TRINNOU