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Société

SBEE/D’une simple affaire de 60 millions qui a viré au scandale : COMMENT AFOLAC A TUÉ DES CADRES DE L’ADMINISTRATION ?

(Trop de manipulations politiques et de règlements de comptes dans ce dossier)

Il y a eu trop de contre-vérités dites depuis l’avènement de ce dossier, devenu un scandale à la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee). Des derniers recoupements, il ressort que plusieurs personnes et personnalités politiques avaient intérêt à finir avec la plupart des cadres mis sous mandat de dépôt dans ce dossier.

À l’instar de certains cadres du ministère de l’eau qui ont hérité des cadres de Jean-Claude Houssou, plusieurs autres avaient aussi intérêt à ne pas se voir surclassés par les nouveaux venus droit des entrailles de l’Énergie ; d’où une certaine manipulation des médias dont nous avons été aussi malheureusement victime. Car, contrairement à certaines de nos affirmations, il n’y avait pas eu de l’argent retrouvé au domicile de la Prmp de la Sbee, encore moins chez le directeur technique.

Comme l’indique d’ailleurs la genèse de cette affaire ayant très vite viré au scandale du siècle, il n’y avait pas trop de péril en la demeure. C’est le responsable de la société Afolac-Bénin, Faisol Adéchina qui a fait couler tous les cadres aujourd’hui en détention.

Tout a en effet, commencé par la perquisition du domicile et du bureau du Pdg de Afolac-Bénin, qui n’avait pas réalisé un marché de 60 millions    dont il avait perçu les sous auprès de l’administration.

C’est dans l’ordinateur de son comptable qu’une liste de noms a été retrouvée avec des montants fantaisistes. Et c’est la fouille opérée sur cette liste qui a conduit à l’interpellation de tous ces hommes et femmes arrêtés.

Pour certains, il avait été inscrit à côté de leur nom, un montant qu’ils ne reconnaissent pas et d’autres comme le directeur technique de la Sbee, un montant de 500 mille francs de Mobile Money (Momo) dont les traces ont été retrouvées sur le téléphone du sieur Adéchina. Il en a été de même pour certaines secrétaires particulières. Ce sont des traces de Momo au profit de ces cadres qui ont mis les éléments de la Brigade économique et financière (Bef) sur cette affaire d’un marché de 4 milliards que Afolac-Bénin avait gagné à la Sbee.

Et alors que les rapports de la Bef parlent d’excès de pouvoir et de corruption aggravée, le parquet spécial de la Criet a requalifié les infractions en excès de pouvoir. Autrement dit, ils auraient perçu des intéressements inhérents à leur fonction.

Sinon que mis à part cette qualification, toutes les personnes interpellées et mises sous mandat de dépôt en attendant leur procès prévu pour le 10 juillet prochain, n’ont jamais été victimes du procès médiatique dont elles sont l’objet dans la presse depuis le début de cette affaire.

C’est donc avec regret que nous revenons de nouveau sur ce dossier pour rétablir la vérité avec la prière que la Criet joue comme elle en a l’habitude, le jeu de l’impartialité afin que force reste à la loi. Les manipulations ne peuvent servir de preuves à des condamnations. Ni la Bef encore moins la presse n’a la qualité de juge.

Aboubakar TAKOU

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