Aliko Dangote, le milliardaire nigérian est sous le radar de la Commission des délits économiques et financiers (EFCC). Il lui est reproché des opérations de change douteuses.
En effet, selon le Journal Jeune Afrique, soupçonné d’avoir participé à des délits financiers sous l’ère de Godwin Emefiele, ancien gouverneur de la Banque centrale du Nigéria entre 2014 et 2023, Aliko Dangote a vu les locaux de son groupe, être perquisitionnés par des enquêteurs de l’EFCC le 4 janvier 2023 dans le cadre des investigations sur les « allocations préférentielles de devises étrangères » effectuées par l’ancien gouverneur.
Selon les faits rapportés par la source, la perquisition s’inscrit dans un contexte plus large, incluant 52 autres sociétés, dont BUA, concurrent direct de Dangote Cement.
De façon précise, le BUA a accusé Dangote et sa holding d’avoir bénéficié d’opérations de change illégales. Des allégations réfutées par le géant panafricain des matériaux de construction.
L’EFCC reproche à ses sociétés d’avoir profité de taux de change préférentiels pour l’importation de matières premières, pratique autorisée jusqu’en juin 2023, date de l’éviction d’Emefiele.
Ce dernier, suspendu et arrêté dans le cadre d’une enquête sur les activités de la Banque centrale, a été libéré en décembre après avoir payé une caution de plus de 300 000 euros, étant soupçonné de malversations graves, notamment de fraudes dans l’attribution de marchés publics.
»L’ex-gardien du Trésor est soupçonné de graves malversations, notamment des fraudes dans l’attribution de marchés publics », ajoute Jeune Afrique.
Vignon Justin ADANDE