Une fois encore les décisions prises par le gouvernement viennent de lui donner raison. Après l’interpellation du gouvernement au parlement sur les nuisances causées par les usines de fabrication de ciment en zone urbaine, on a cru que les explications du ministre José Tonato enterrait la demande leur délocalisation.
Mais c’était sans compter que les gens s’affairaient dans l’ombre pour sortir cette décision salutaire. La délocalisation de la Société des Ciments du Bénin (SCB), vœu cher de l’honorable Rachidi Gbadamassi par souci d’une meilleure santé des populations environnante et celle des Cotonois en général. Car l’ardent défenseur du peuple n’a pas lâché l’affaire et sa détermination lui a donné raison qu’il menait le bon combat.
« En tout état de cause, à cette date, il sera mis un terme aux activités de la société qui disposera alors, à partir de cette échéance, d’un délai maximum de 6 mois pour procéder au démantèlement de son outil industriel et libérer définitivement le site au plus tard le 30 décembre 2022. » Peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 28 juillet 2021. Vaut mieux tard que jamais. Cette décision est salutaire tant les populations environnantes de la Société des Ciments du Bénin (SCB) victimes des désagréments espéraient cela depuis des lustres.
Malgré les dispositions du décret n° 2001-289 du 8 août 2001 portant approbation du plan d’aménagement de la zone de Ganhi qui interdit le développement d’activités industrielles dans le périmètre concerné, et surtout leurs plaintes et autres, les responsables de la Scb faisaient la sourde oreilles car se disant en terrain conquis où leur activité leur permet d’influencer toutes les décisions pouvant les amener à délocaliser leur usine pour une zone plus favorable et propice à leurs installations et ses désagréments.
Mais la Providence aidant, leur cri de détresse a été entendu par le gouvernement Talon qui a demandé aux responsables de la SCB, depuis juin 2020, de programmer le déménagement de l’unité de production pour le 30 juin 2022 au plus tard.
Un délai pour la délocalisation de la Société que le conseil des ministres de ce mercredi 28 juillet 2021 vient de confirmer. Donc, de cette date au 30 décembre 2022 au plus tard, la Scb doit vider les lieux avec ses installations
Voilà qui va contribuer à l’amélioration de la santé des populations de la ville de Cotonou. et ce parce que des gens comme le député Gbadamassi, l’homme du peuple, veille au grain pour que les forts ne se croient pas tout permis sur les pauvres popultions.