(Il lui donne une leçon de démocratie tout en lui demandant de venir profiter de ses 20 années de vie parlementaire ici au Bénin)
Manipulé par les avocats français de Réckya Madougou (certains disent même qu’il a pris de l’argent) le député français, Hubert Julien-Laferrière n’a pu tenir sa langue. Alors que débute ici au Bénin, le procès de Madougou et les autres, le français s’est laissé à son complexe d’homme blanc et de surcroît propriétaire de colonies françaises d’Afrique.
Mais il a oublié que les temps ont changé et que ça fera bientôt de 62 ans que le Bénin a accédé à l’indépendance. Et c’est à son doyen du Bénin, l’honorable Rachidi Gbadamassi qu’il a plu de rappeler à son collègue français, ce minimum qui confère à une Nation son indépendance et sa souveraineté.
C’est en se basant sur ses 20 ans de vie parlementaire que le député et ancien maire de Parakou a cru devoir donner cette leçon de démocratie à Hubert Julien-Laferrière. Pour Gbadamassi, la France a déjà trop de problèmes aujourd’hui pour qu’un député français songe à venir faire ce qu’il appelle une immixtion grotesque.
La France en perte d’influence en Afrique au profit de grands pays comme la Chine, la Russie et les autres, il conseille à son collègue français d’aider plutôt son pays à reprendre de la main en Afrique pour fonder ces types d’ingérence d’une autre époque.
Car, poursuit le député de la 8ème circonscription électorale, les chefs d’État africains n’ont plus de d’ordre à recevoir de la France qui devrait circonscrire ses interventions uniquement dans le cadre d’un partenariat entre pays souverains.
Ces types de diktats coloniaux entre la métropole et ses colonies relèvent maintenant du passé. Et le député de rappeler à Julien-Laferrière que depuis les indépendances, c’est maintenant que son pays le Bénin est dans un tournant décisif de l’histoire de son vrai développement économique et social.
Aussi n’attend-t-il pas qu’un député qui peine à se faire entendre chez lui, vienne sur ses gros sabots entrer dans les affaires intérieures de la République du Bénin.
Enfin, rappelons que cette lettre ouverte de l’honorable Gbadamassi montre sa responsabilité d’assumer son appartenance au parti au pouvoir au Bénin et par voie de conséquence, son amour et soutien indéfectible à Patrice Talon.