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Politique

Sincère pacification du pays : après l’acte historique posé par Yayi : VOICI CE QUE DEVRAIENT FAIRE TALON ET AJAVON

En bon Nagot, il n’y a pas plus rancunier que Boni Yayi. S’il se met d’ailleurs dans ses numéros du genre, même le diable vient avec un cahier de 300 pages prendre des notes.

Que ne fut donc pas la surprise des Béninois d’apprendre que le Yayi que tout le monde connaît et dont on sait la rancune tenace, a décidé de lui-même de retirer sa plainte contre le Bénin dans cette humiliante affaire de 52 jours de vie carcérale dans sa propre maison.

Yayi par cet acte a confirmé que rien ne vaut la PAIX. Pour la PAIX, il est vraiment prêt au sacrifice suprême. Et non seulement il a retiré la plainte, il a aussi veillé à ce que le dossier soit définitivement radié. Un acte fort à la mesure de son statut d’homme d’État.

On peut l’aimer ou pas, la postérité reconnaîtra au président Yayi cette marque des grands hommes tels que Nelson Mandela, Gandhi et autres.

C’est ce qui est aussi demandé au président Sébastien Ajavon dans ses nombreuses plaintes : montrer qu’il est plus grand que le droit à la vengeance et à la justice des hommes. Ceci même s’il est de notoriété publique qu’il est victime d’une ingratitude sauvage. Mais c’est la politique qui est cruelle. Et c’est d’ailleurs pourquoi il faut des HOMMES, de grands hommes pour faire mentir cette cruauté de la politique pour nourrir et gaver les défenses de la PAIX.

Au président Talon à qui ses proches devraient rappeler qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, une réponse positive à l’acte de foi posé par Yayi s’impose. Il devrait en ce moment, être préoccupé à poser un acte plus fort que celui de Yayi.

Pourquoi ne pas faire voter par cette Assemblée qui n’attend que son ordre pour marquer un point fort, une loi d’amnistie au profit de tous les prisonniers et détenus donc les « crimes » portent sur les élections présidentielles derrières ?

Élections qu’il a d’ailleurs gagnées et dont la victoire à elle seule aurait suffi à pardonner, à fermer la page des incidents électoraux de 2021.

Ajouté à ce signal fort de Yayi, le président Talon devrait se boucher les oreilles contre les sirènes de ses faucons pour ouvrir totalement son cœur à la providence.

Les enfants de Joël Aïvo ont passé récemment le cap de la communion avec le Christ loin de leur papa gardé en prison et radié de l’effectif de l’administration pour un jeune professeur enseignant à l’université nationale. Il n’a quand-même pas été rendu coupable d’avoir crucifié Jésus non?

Réckya Madougou dont la petite fille du nom de Kimora continue toujours de se demander « Mamanoutai  » et on lui fait croire comme dans une fiction, que maman est au travail à extérieur, avec interdiction à Dody, l’aîné, d’environ 10 ans, de ne jamais révéler à sa sœur que maman est en prison à moins de 50 km d’elle mais si loin.

Le président Talon doit le jouer grand, généreux, altruiste, père de famille et père de la Nation. Le Suprême architecte qui l’a élevé au rang de seul privilégié de la République n’attend pas moins de lui et ce sera une reconnaissance de sa part à Dieu.

Que le Ciel adoucisse le cœur des Rois pour que le monde n’ait pas à faire recours aux philosophes pour gérer la cité.

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