À l’approche de la fête de la Tabaski, le prix des moutons ont flambé considérable.
En effet, d’après le site » Togo plus », au Sénégal l’élevage de moutons, surtout de race rare, exige beaucoup de sacrifices. Les béliers doivent être propres, bien nourris et suivis par un vétérinaire. Des dépenses colossales que les propriétaires arrivent à peine à récupérer avec la vente de leurs béliers. Ces beaux béliers ornent les couloirs des foires et les rues de Dakar. Leurs prix varient d’une race à l’autre. Mais pour la Tabaski, il n’est pas nécessaire de vendre les races améliorées qui servent davantage à la reproduction.
Ainsi, une vidéo circulant sur la toile, montre un échange entre un client et un commerçant de bétail. Le prix d’un mouton révélé par le vendeur a suscité de vives réactions. Dans cette scène, le commerçant demande au client 25 millions FCFA pour un mouton. Ce dernier, surpris par ce prix prohibitif, demande le prix d’un autre mouton à côté. Le vendeur déclare 50 millions et explique qu’il a déjà été vendu.
La vidéo relayée sur les réseaux sociaux a suscité de vives réactions : voici ci-dessous quelques réactions : « Les moutons qu’on vend à des millions au Sénégal, viennent-ils d’une autre planète ?Je viens de voir une petite vidéo d’un mouton à 50 millions au Sénégal. Ce que je me demande, c’est si on achète un mouton à une somme pareille rien que pour l’égorger le jour de la fête de Tabaski, est-ce que Dieu lui-même va accepter ce sacrifice ? »;
« Je veux savoir, 50 millions en Francs Guinéens ou bien 50 millions en CFA ? »; « Un mouton qui dépasse le prix d’un immeuble ? Au nom de quoi ? Plus de 200.000 F, merci. »
D’après les informations recueillies, ce fameux mouton à 50 millions FCFA, est dénommé mouton ladoum, est très prisé pour ses cornes.
Samiratou KASSOUMOU
